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Une passion pour les luminaires antiques

Une passion pour les luminaires antiques
Simon Dessureault / AGENCE QMI

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De fil en aiguille, en restaurant une maison ancestrale nouvellement acquise dans un village de Lanaudière, deux retraités ont développé une telle passion pour les luminaires anciens qu’ils en sont devenus des experts. 

Tout a commencé en 2014 lorsque Marc Laurendeau et sa conjointe, Michèle Galarneau, ont fait l’acquisition, à Saint-Félix-de-Valois, d’une immense maison victorienne qui était à refaire au complet.

«Après avoir remplacé toutes les lampes d'époque de la maison, nous avons continué à en rechercher de toutes sortes et à en faire une belle collection», nous a raconté Mme Galarneau.

Le couple a d’abord concentré ses recherches chez des brocanteurs et des antiquaires dans différentes régions du Québec, dont la Mauricie, Lanaudière, les Laurentides et Québec.

Une passion pour les luminaires antiques
Simon Dessureault / AGENCE QMI

M. Laurendeau et Mme Galarneau possèdent maintenant plus de 400 lampes - montées et en pièces détachées – datant des années 1940 et avant. Certaines datent même des années 1800.

Mais le collectionnement n’est pas venu seul. M. Laurendeau s’est mis à restaurer les lampes et est devenu artisan lampiste. Mme Galarneau, elle, s’occupe de la gestion des annonces sur internet pour les vendre.

«Je démonte des vieilles lampes âgées maganées et je refais l'électricité au complet, je rebâtis toutes les douilles, nous a expliqué M. Laurendeau, un ancien contremaître d'immeubles et menuisier de formation. J'essaie de garder la version de la lampe originale, mais je refais l'intérieur de la lampe au complet.»

Puis, il soigne méticuleusement les coquilles, ces abat-jour qui constituaient un apparat très en vogue anciennement.

«Il faut passer les coquilles au dégraissant industriel pour que les couleurs reviennent pareilles d'une coquille à l'autre», a ajouté l’artisan, précisant que la nicotine affectait leurs couleurs à des époques où les gens fumaient beaucoup à l'intérieur.

Une passion pour les luminaires antiques
Simon Dessureault / AGENCE QMI

Il peut donc passer plus d'une vingtaine d'heures à restaurer une lampe et beaucoup de temps aussi à faire des recherches afin de savoir de quoi l’objet avait l’air à l’origine.

«Marc est rendu très bon dans son art», estime sa conjointe, signalant que certaines de leurs lampes rares peuvent se vendre jusqu’à 2000 $.

«Je recherche des modèles un peu plus exclusifs, un peu plus rares», nous a expliqué M. Laurendeau, ajoutant que les lampes art déco des styles «slip shade» (avec des abat-jour qui sont fixés à leur emplacement en les glissant) et «streamline» (design des années 1930 privilégiant des formes sobres, épurées, longilignes avec des surfaces et des coins arrondis), ainsi que les lampes opalines (constituées d’abat-jour en verre aux teintes laiteuses) sont les plus populaires.

La maison est ainsi devenue avec le temps un véritable atelier, puis une espèce de musée étant donné l’imposante collection qu’elle abrite. Nous avons eu la chance d’y aller pour les fins du présent reportage, mais le couple n’accueille pas le public, ses ventes se faisant via le web uniquement. Pour information: https://www.facebook.com/micheleetmarc

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