L'autre «grand remplacement»
Coup d'oeil sur cet article
Le spectre du «grand remplacement» a longtemps été agité. Mais le remplacement qu’il faut craindre et combattre n’est pas celui imaginé par les promoteurs de cette théorie. C’est celui du bon sens par l’idéologie woke. Car les contradictions du wokisme constituent certainement la plus sérieuse menace à la paix sociale.
Déconstruire
Prenons un exemple. Les wokes poussent en faveur de l’écriture inclusive. Ils disent déconstruire la grammaire française pour affirmer l’égalité entre les sexes. Ce langage «solidaire» serait essentiel pour promouvoir les droits des femmes et atrophier la domination des hommes.
Le fait que la quasi-inexistence des marques de genres en anglais et en chinois n’ait nullement empêché les comportements sexistes ou discriminatoires dans ces sociétés devrait être suffisant pour douter de la rationalité woke. Mais il y a plus.
La même idéologie woke permet aujourd’hui aux criminels de choisir le type d’établissement pénitentiaire (pour hommes ou pour femmes) qui correspond à leur identité de genre, et ce, même s’ils ne suivent pas de thérapie hormonale et n’ont subi aucune chirurgie. Leur sincérité est admise d’office. Ce serait, dit-on, pour assurer leurs droits, leur sécurité et leur dignité.
Or, on apprenait récemment qu’un criminel violent, qui a été transféré dans une prison pour femmes après s’être déclaré trans, a terrorisé les détenues. Une plainte a été déposée pour harcèlement et agression sexuelle.
Chaos
Les wokes sabotent donc la langue française au nom du droit des femmes, mais se fichent du droit de ces mêmes femmes de purger leur peine en sécurité. Ils mènent un combat cosmétique où ils vocifèrent contre la domination des hommes, mais donnent volontiers des prisonnières en pâture à des hommes violents.
L’idéologie woke est l’expression d’un chaos mental. Plus on la laisse s’imposer, plus elle infecte la société de sa pathologie, plus elle engendre des métastases. Il faut rapidement réhabiliter le bon sens!