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Immobilier: un marché plus propice aux acheteurs dans le Grand Montréal

Immobilier: un marché plus propice aux acheteurs dans le Grand Montréal
Photo d'archives

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Après une flambée de l’immobilier au cours des deux dernières années de pandémie, la situation redevient pour la première fois plus profitable aux acheteurs dans la région du Grand Montréal pour la fin de l’année, selon un courtier immobilier. 

Une hausse modeste des prix est ainsi prévue pour le quatrième trimestre de 2022 par rapport à la même période de 2021, d’après les prévisions de Royal LePage.

Le prix de l’agrégat dans le Grand Montréal devrait augmenter de 2,5 % au quatrième trimestre de 2022 en comparaison de celui de 2021. Il s’agira cependant d’une baisse de 1,6 % entre le troisième et le quatrième trimestre de cette année.

À l’exception de la Rive-Sud, l’ensemble des régions de la métropole et sa banlieue ont vu le prix de l’agrégat diminuer d’un trimestre à l’autre pour la période écoulée.

Si le prix reste donc élevé par rapport à celui de 2021, la tendance était au recul entre le deuxième et le troisième trimestre de 2022 aussi bien pour les unifamiliales (-5,9 %) que pour les appartements en copropriété (-4,5 %).

«On a commencé à sentir un léger ralentissement en mai dernier. On mettait des maisons sur le marché puis au lieu d’avoir 62 visites puis 14 offres, d’un coup, on avait 15 visites et deux offres», a expliqué Marc Lefrançois, courtier immobilier agréé chez Royal LePage Tendance à Montréal, en entrevue avec l’Agence QMI.

Les signes d’un ralentissement du marché immobilier de la métropole se sont fait ressentir à la suite des interventions de la Banque du Canada visant à freiner l’inflation.

«Quand la Banque du Canada a augmenté le taux d’intérêt, là, ça a cassé les deux jambes du marché d’un coup dans le centre de Montréal, ça a continué un petit peu plus dans la région de Québec et sur la Rive-Sud, mais il y a un ralentissement qu’on voit partout», a souligné le courtier.

Moins de précipitations chez les acheteurs

Les acheteurs ne sont pas près d’acheter une propriété au rabais malgré ces changements du marché, mais pourront négocier de façon plus équitable.

«La mentalité [des acheteurs] s’est complètement renversée en à peine deux mois», a mentionné M. Lefrançois.

«Pour une première fois en trois ans, l’acheteur est capable de négocier, il est capable de prendre son temps, il est capable de faire venir les contracteurs. Maintenant, il a le choix, l’inventaire a augmenté de façon considérable», a-t-il précisé.

La situation se renverse donc du côté des vendeurs, qui se doivent d’être plus prudents.

«Chaque vendeur a de la compétition. Il faut bien préparer son dossier, bien préparer sa maison, faire attention au prix qui sera demandé», a fait valoir le courtier, qui a remarqué plusieurs ajustements de prix au cours des dernières semaines.

Le ralentissement perçu dans le Grand Montréal devrait par ailleurs se répercuter progressivement à la grandeur du Québec, selon le spécialiste. «On s’en va vers un marché équilibré comme on était en 2018.»

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