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Parce que les jeunes ont besoin de nous

Parce que les jeunes ont besoin de nous

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Cette semaine, on célèbre la 25e Semaine des maisons des jeunes portée par le Regroupement des maisons des jeunes du Québec (RMJQ) sous le thème Prêt·e à tout, qui joue sur l’imaginaire des 12 travaux d’Astérix. Cette année encore, c’est l’occasion parfaite de mettre en lumière le travail incroyable et nécessaire réalisé dans nos irréductibles maisons des jeunes (MDJ).

Ne vous inquiétez pas, je ne parle pas à travers mon chapeau, je connais bien l’univers des MDJ. J’y suis allé de 12 à 17 ans. À la MDJ, je me suis fait des amis, j’ai découvert des passions, j’ai ajouté plusieurs outils dans mon sac à dos dans le but de devenir un adulte responsable. J’aurais pu faire des niaiseries et carrément mal virer, mais les intervenants m’ont aidé à rester sur la bonne voie. Je leur en serai éternellement reconnaissant. C’est la raison pour laquelle, il y a six ans, je suis devenu porte-parole du RMJQ. 

On les retrouve partout au Québec. Dans plusieurs régions, elles sont souvent les seuls organismes dédiés aux jeunes dans leur communauté. Elles portent donc plusieurs chapeaux, travaillant sur le développement des jeunes, sur la prévention et en les accompagnant afin qu’ils puissent devenir autonomes. Elles sont donc des alliées incontournables pour le bien-être de nos jeunes. 

Les irréductibles maisons des jeunes

Mais pourquoi parler des irréductibles MDJ ? Parce que, malgré leur rôle essentiel, les maisons des jeunes souffrent d’un grave sous-financement. À l’instar d’Astérix, elles doivent accomplir chaque jour leurs 12 travaux pour continuer de remplir adéquatement leur mission. 

Par exemple, elles ont pour mission de déployer le plein potentiel de nos jeunes, mais elles reçoivent seulement le tiers du budget nécessaire à leur survie. Elles font aussi face à un taux de roulement de personnel de 37 % en 2021, alors que la moyenne québécoise se situait à 28 %, car les intervenants qualifiés ont besoin de salaires convenables et de conditions avantageuses pour accompagner les ados à la hauteur de leurs besoins.

La pandémie a été très difficile pour la santé mentale des jeunes Québécois. Les problématiques de stress et d’anxiété ont progressé de manière inquiétante alors que le nombre de diagnostics est en augmentation. Un sondage de Maru Public Opinion pour le compte de la campagne Respire. Laisse pas ton stress avoir le dernier mot !, rendu public cette semaine, nous apprend que 65 % des parents québécois d’enfants de moins de 18 ans sont préoccupés par le stress et l’anxiété vécus par leurs enfants. Il faut agir !

Une bouffée d’air

Étant moi-même papa, c’est certain que c’est une situation qui m’inquiète. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle je me suis joint cette année à titre de porte-parole de la troisième édition de la campagne Respire initiée par la Fondation André-Boudreau, en collaboration avec la Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides, qui a pour but de donner aux jeunes, aux parents, aux enseignants et aux intervenants des outils concrets leur permettant de prendre soin de la santé mentale de nos jeunes. 

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des organismes, comme les MDJ et la Fondation André-Boudreau, qui se dévouent à prendre soin de nos jeunes. Ils sont là depuis des décennies pour soutenir, accueillir, sensibiliser, éduquer et plus encore. 

En cette Semaine des maisons des jeunes, rappelez-vous que les jeunes, c’est notre avenir.

Je suis prêt à tout pour nos jeunes. Et vous ? 

Pascal Morrissette. Animateur, porte-parole du RMJQ et de la campagne Respire

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