L'écriture inclusive agresse la langue française
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Radio-Canada nous apprenait récemment qu’Ottawa a produit un guide pour favoriser et encadrer ce que certains appellent « l’écriture inclusive ».
Cette dernière repose sur une thèse paranoïaque et fausse : la langue française serait patriarcale, sexiste, transphobe et discriminatoire, et il faudrait donc la réformer en lui imposant de nouvelles règles, censées rendre visibles les femmes, les trans et les non-binaires (ceux qui ne s’identifient ni au masculin ni au féminin).
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Paranoïa
Ainsi, on changera notre manière d’écrire.
Il ne faudra plus écrire les étudiants, ni même les étudiants et les étudiantes, mais les étudiant.e.s. On peut appliquer cette règle à bien des mots. Elle a le défaut de rendre la langue illisible en la hachurant.
On inventera aussi des mots. Plutôt que celles et ceux, on invente « celleux ». Et plutôt qu’il et elle, on nous pousse à écrire « iel ».
On en bannira aussi. Il ne faudra plus parler des députés, mais des parlementaires, puisque ce mot s’applique aux hommes, aux femmes et aux non-binaires. Et ainsi de suite.
Qu’on se le dise : cette écriture relève de la prise de contrôle sur la langue française d’une minorité idéologique.
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Pire, cette manière d’écrire n’est plus exclusive aux néoféministes les plus radicales.
Je l’ai dit, Ottawa en fait la promotion, et les militants de la non-binarité souhaitent la généraliser. Ils rêvent même de la rendre obligatoire à l’école au nom de l’inclusion.
Cette manière d’écrire s’impose de plus en plus dans nos médias et dans les entreprises.
Pire : des gens qui détestent cette manière d’écrire pratiquent désormais cette novlangue.
Soumission
Pourquoi ? Parce qu’ils se feront remarquer s’ils ne le font pas. Aujourd’hui, écrire en « inclusif » est une manière d’adhérer publiquement au politiquement correct, de montrer qu’on est « progressiste ».
Mais qui refuse de le faire passera pour un vilain conservateur. La plupart redoutent cette mauvaise réputation. Alors ils se soumettent.