Électroménagers: les Québécois préfèrent réparer plutôt qu'acheter à nouveau
La majorité des Québécois opte pour la réparation des appareils électroniques et électroménagers (AEE), en dépit des freins qui subsistent à la réparabilité, selon une étude publiée mardi.
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L’étude pancanadienne menée par Équiterre en collaboration avec Recyc-Québec révèle que 25,1 % des Québécois ayant subi un bris ou une panne de leur appareil ont choisi la réparation, un choix décidé pour des raisons économique, environnementale et émotionnelle.
En 2020 et 2021, à l’échelle du pays, les Québécois ont été beaucoup plus nombreux à se tourner vers la réparation des AEE, puisqu’au Canada, ils sont 6,5 % de moins à adopter le même réflexe.
L’Étude qui brosse un portrait général des données spécifiques au Québec plaide pour la réparation des AEE afin de limiter les impacts environnementaux et socioéconomiques liés à leur fabrication, alors que le coût de la réparation coûte moins cher.
En revanche, des freins ont été soulevés par l’étude, notamment les changements technologiques, la miniaturisation des pièces, les changements de logiciels, les coûts et les délais de réparation.
Plus de 75 % des personnes sondées se disent favorables à une loi contre l’obsolescence programmée et une autre qui responsabiliserait les fabricants sur le cycle de vie de leurs produits.
«La réparation s’avère être une stratégie efficace pour prolonger la durée de vie des produits tout en épargnant les ressources et ainsi limiter les impacts néfastes pour l’environnement», a indiqué Sonia Gagné, présidente-directrice générale de RECYC-QUÉBEC.
«Ce portrait de la réparation indique donc des pistes de solution claires pour prolonger la durée de vie des produits et repenser le modèle de consommation et de production pour un Québec sans gaspillage tourné vers l’économie circulaire», a-t-elle ajouté.