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Des températures si chaudes qu’elles battent des records

Le mercure est monté à 24,5 °C hier à Montréal, surpassant la marque établie en 1963

Température
Pierre-Paul Poulin / Le Journal Plusieurs Montréalais se sont rendus au parc La Fontaine, en après-midi mardi, pour y profiter des chauds rayons du soleil.

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Les Québécois ont profité d’une température estivale mardi, où plusieurs records de chaleur ont été battus, une tendance qui devrait se poursuivre mercredi un peu partout dans la Belle Province.

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Le mercure est grimpé à 24,5 °C mardi à Montréal, battant un record de chaleur vieux de 1963 pour un 25 octobre.

«On est proche d’un événement exceptionnel, observe Jean-Philippe Bégin, météorologue à Environnement et Changement climatique Canada. C’est la deuxième journée la plus chaude jamais enregistrée fin octobre, le record établi étant de 25 °C le 23 octobre 1979.»

Le record quotidien est également tombé à Sherbrooke, avec 24,1 °C mardi, contre 23,9°C le même jour en 1963. 

Sur la Rive-Sud de Montréal, le thermomètre a affiché 25 °C à Saint-Anicet, établissant là aussi un record journalier.

MétéoMédia estime qu’il y a de «bonnes chances» que la température maximale pour un 26 octobre soit dépassée dans plusieurs villes du Québec.

«À Montréal, il est probable que l’on dépasse le record, qui est de 21,5 °C en 2012, estime M. Bégin. Idem pour Saguenay, où l’on prévoit 22 °C. Le record pour la même date est de 20 °C en 1963.»

Si mardi a été une journée particulièrement chaude pour cette période de l’année, la tendance s’observe depuis plusieurs jours déjà.

«Dimanche et lundi, plusieurs records de chaleur avaient déjà été battus au Québec, en Abitibi, au Saguenay, et dans l’est de la province», affirme Kevin Cloutier, météorologue pour MétéoMédia.

Automnes plus chauds

Pour la troisième année consécutive, Montréal connaît une longue période de redoux à l’automne. 

Si le thermomètre atteint 20 °C mercredi, la métropole aura eu droit à au moins cinq jours consécutifs de temps chaud, comme en 2020 et 2021.

«Il est encore trop tôt pour parler de phénomène imputable au réchauffement climatique, affirme M. Bégin. On ne peut pas se baser sur une ou deux années pour dégager une tendance.»

Entre joie et inquiétude

Au bord du canal Lachine à Montréal, les résidents appréciaient mardi ce prolongement inhabituel de la chaleur estivale.

«C’est sûr qu’on est partagés entre joie et inquiétude face au réchauffement climatique, raconte Karine Dubuisson, résidente à Montréal. D’habitude, je porte une tuque et des gants à cette période!»

Même son de cloche chez Luc Bélair, qui réside dans la métropole depuis 1992.

«Je n’ai pas le souvenir d’une période de chaleur aussi longue en octobre, souligne cet habitant du quartier Griffintown. C’est sûr que ce n’est pas rassurant, mais on ne va pas s’empêcher d’en profiter!»

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