Procès pour agression sexuelle: le major-général Dany Fortin connaîtra le verdict le 5 décembre
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Le verdict dans le procès pour agression sexuelle du major-général Dany Fortin sera connu le 5 décembre prochain.
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C’est avec le plaidoyer final de la procureure de la Couronne qu’ont pris fin des audiences dans ce procès au palais de justice de Gatineau mardi matin.
Après avoir été repoussée d’une demi-heure en raison d’une pénurie de constables de sécurité, la cour a repris ses travaux avec la procureure Diane Legault, qui est revenue sur les éléments centraux de l’accusation pour l’agression sexuelle présumée, qui remonterait au début de l’année 1988.
Me Legault a dit au juge lui avoir soumis une preuve «hors de tout doute raisonnable», dont la plus claire partie est tirée du témoignage en cour de l’accusatrice.
«Ce n’est pas comme si elle avait décidé 34 ans plus tard que c’est cette personne-là qui était son agresseur parce qu’elle l’a vu à la télé. C’est une situation qui est arrivée il y a 34 ans, mais ce jour-là, elle a tout de suite su que c’était monsieur Fortin», a-t-elle déclaré au juge.
Au moment du dépôt de l’accusation, à l’été 2021, le major-général Dany Fortin apparaissait régulièrement à la télévision, car il était aux commandes de la distribution des vaccins contre la COVID-19 lors de la vaste opération de vaccination.
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Lundi, l’avocate de la défense, Isabel Schurman, a tenté de mettre en relief les trous dans l’argumentaire de la procureure en soulignant d'apparentes contradictions dans le témoignage de l’accusée.
Plutôt que de démontrer que l’agression n’aurait jamais eu lieu, Me Schurman a tenté de faire valoir que l’accusée aurait pu se tromper d’individu, notamment en raison du très faible éclairage lors de l’événement présumé et du court laps de temps dans lequel cela s’est déroulé.
Émotive, la plaignante, dont le nom est frappé d’un interdit de publication, a essuyé quelques larmes lors de la description des faits allégués.
Dany Fortin s’était vu retirer ses responsabilités dès l’ébruitement de l’allégation à son endroit.