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Terrorisme : la Montréalaise rapatriée au pays comparait



La Montréalaise accusée d’avoir quitté le Canada pour rejoindre le groupe terroriste État islamique, il y a presque une décennie, a formellement comparu au palais de justice de Montréal après avoir été rapatriée au pays. 

« Il y a objection à sa remise en liberté », a rapidement déclaré Me Marc Cigana de la Couronne fédérale, lors de la brève audience.

Présente par visioconférence, Oumaima Chouay semblait résolument anxieuse. Vêtue d’un jilbab, un vêtement islamique couvrant les cheveux et le corps, la femme de 27 ans ne s’est pas adressée à la cour.

  • Écoutez l'entrevue avec Louis Audet Gosselin, directeur scientifique et stratégique du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence à l’émission de Yasmine Abdelfadel diffusée chaque jour en direct 13 h 35 via QUB radio : 

« Oui », a-t-elle simplement dit d’une petite voix lorsqu’elle s’est fait demander si elle entendait bien ce qui se disait.

Chouay, dont le lieu de détention préventive n’a pas été divulgué, est rentrée au pays cette nuit, à bord d’un avion de transport militaire C-17. Elle était accompagnée d’une autre femme originaire de Colombie-Britannique, qui devrait être accusée à l’autre bout du pays.

Accusations graves

À Montréal, Chouay devra répondre à quatre graves accusations, qui pourraient lui valoir un maximum de 10 années de pénitencier si elle est reconnue coupable.

En plus d’avoir participé aux activités d’un groupe terroriste et d’avoir quitté le Canada pour rejoindre le groupe armé État islamique, elle est aussi accusée d’avoir aidé le groupe, et d’avoir comploté avec d’autres pour rejoindre le groupe terroriste.

Selon la dénonciation, la femme avait quitté le pays il y a presque 10 ans en passant entre autres par l’Ontario et Istabul en Turquie.

Maintenant qu’elle a été rapatriée au Canada, elle restera détenue jusqu’à nouvel ordre. La Couronne fédérale a indiquait qu’elle s’opposait à toute libération, en raison du risque de fuite et de la dangerosité de l’accusée, sans fournir d’autres détails.

Lors du rapatriement, elle était accompagnée de ses deux enfants, nés à l’étranger. Ceux-ci ont été pris en charge dès leur arrivée au pays.

« La Gendarmerie Royale du Canada a pris soin de les inclure dans le plan [de rapatriement] », a souligné Me Cigana.

  • Écoutez le segment judiciaire avec Nicole Gibeault diffusé chaque jour en direct 11 h 10 via QUB radio :

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