Dominique Anglade ferait «plus de mal que de bien» selon Serge Simard
L’ex-ministre libéral Serge Simard a demandé la démission de la cheffe libérale Dominique Anglade.
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«Aux dernières élections, je n’ai pas voté libéral», a admis l’ancien ministre devenu militant désabusé.
Celui qui a représenté le comté de Dubuc de 2008 à 2012 et de 2014 à 2018 estime que l’attitude de Mme Anglade traîne le parti vers le bas, et que le choix d’un nouveau chef s’impose d’urgence.
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«Si Mme Anglade aime le parti autant qu’elle le dit, elle va tirer sa révérence, a-t-il assené. Présentement, elle fait plus de mal que de bien.»
«Elle n’écoute pas les gens. C’est quasiment “Tu suis ou tu meurs!”. Moi, je n’aime pas ça...Ce n’est pas ça, la famille libérale. S’il y avait une course au leadership, je ne voterais certainement pas pour madame Anglade, c’est bien clair», a poursuivi M. Simard.
M. Simard a siégé aux côtés de Dominique Anglade au sein du Conseil des ministres sous le gouvernement de Philippe Couillard, de 2015 à 2018.
Il l’avait appuyé lors de la course à la chefferie, en 2020. Mais une première cassure est survenue lorsque la cheffe libérale s’est élevée contre le projet GNL, avant même les audiences du BAPE et la décision du gouvernement Legault.
«Tout ce qu’elle avait à faire, c’était de se positionner en faveur du développement du Saguenay–Lac-Saint-Jean, a-t-il affirmé. Ce n’est pas ce qui est arrivé, et ça, je le ne lui pardonnerai jamais.»
Selon M. Simard, l’expulsion de la députée Marie-Claude Nichols cette semaine, qui réduit à 20 le nombre de députés libéraux, n’est que la dernière goutte d’un vase déjà rempli.
«Le Parti n’est pas en position de mettre un député à la porte.»
Serge Simard estime que seul un chef connecté sur les régions peut relancer le Parti libéral.