Une autre méchante claque au visage de Québec!
Gary Bettman n’aurait jamais accepté que les Nordiques jouent au Pavillon de la jeunesse
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C’est le sujet de l’heure dans la Ligue nationale de hockey. Le nouvel amphithéâtre des Coyotes de l’Arizona suscite moqueries, incrédulité et incompréhension. Ils ont beau dire que c’est temporaire, ça fait pitié. Une vraie farce ! Si ce n’était que ça.
C’est une autre retentissante baffe au visage de Québec, qui possède depuis 2015 un superbe amphithéâtre correspondant aux normes de la Ligue nationale.
Pensez-vous que Gary Bettman aurait accepté qu’une version 2.0 des Nordiques emménage au Pavillon de la jeunesse, le temps que la construction du Centre Vidéotron soit terminée ?
Pense pas.
Rien à comprendre
Les poils me hérissent lorsque j’entends Bettman dire que les Sénateurs d’Ottawa et les Flames de Calgary ont besoin de nouveaux amphithéâtres. C’est drôle, on ne l’entend jamais tenir de tels propos au sujet d’équipes américaines.
Tout le monde sait que les Sénateurs devraient jouer au centre-ville d’Ottawa et que le domicile des Flames est le deuxième plus vieux dans la LNH après le Madison Square Garden de New York, qui a subi une cure de rajeunissement ayant nécessité des investissements de plusieurs centaines de millions, ces dernières années.
Ces deux équipes n’évoluent quand même pas dans des granges.
L’entêtement de Bettman de maintenir les Coyotes en vie ne fait que renforcer l’opinion voulant qu’il n’ait rien à foutre des marchés canadiens.
Trotz à Toronto bientôt ?
Le congé que s’accorde Barry Trotz tire-t-il déjà à sa fin ?
Cette semaine, l’entraîneur de carrière a dit être intrigué par l’idée de diriger l’une des six formations originales de la LNH.
Or, cinq d’entre elles, le Canadien, les Bruins, les Red Wings, les Blackhawks et les Rangers ont des entraîneurs qui sont en place depuis moins de deux ans.
Restent les Maple Leafs, qui continuent de décevoir en ce début de saison. Comme le dit une vieille expression, Sheldon Keefe doit sentir le plancher bouger sous ses pieds.
À sa défense, il faut dire que les Leafs sont mal bâtis et surévalués. Leur directeur général Kyle Dubas a lui aussi le couteau sur la gorge.
L’embauche d’un entraîneur expérimenté comme Trotz, qui a mené les Capitals de Washington à la coupe Stanley il y a quatre ans, pourrait le tirer d’affaire.
Trotz a également de l’intérêt pour le marché new-yorkais, lui qui a dirigé les Islanders au cours des quatre dernières années.
Tout un pistolet, ce Kessel !
Qui dit qu’un joueur de hockey doit se maintenir dans une forme irréprochable pour jouer 17 ans dans la LNH ?
Dans cette optique, personne n’aurait jamais pensé que Phil Kessel deviendrait le nouveau détenteur du record du plus grand nombre de matchs consécutifs disputés dans la plus grande ligue de hockey au monde.
Kessel est une émule de Babe Ruth en ce qui concerne ses habitudes alimentaires. Il se gave de hot-dogs et de cochonneries qui ne sont pas censées apparaître au menu d’un athlète de haute compétition.
Son ancien coéquipier Blake Wheeler, avec qui il a joué à l’Université du Minnesota, puis avec les Bruins, racontait cette semaine ne l’avoir jamais vu boire de l’eau dans le temps. Kessel n’aimait pas le goût de l’eau et s’abreuvait uniquement de Gatorade bleu.
Les deux joueurs se sont retrouvés à nouveau avec l’équipe olympique lors des Jeux de 2014, à Sotchi. Wheeler se rappelle avoir vu la chambre de Kessel inondée de petites boîtes et d’enrobages de friandises vides sur le plancher.
N’empêche, Kessel possède deux bagues de la coupe Stanley, qu’il a remportées avec les Penguins en 2016 et 2017.
Quand on parle d’un joueur de hockey atypique !
Kotkaniemi : loin de Béliveau !
Jesperi Kotkaniemi n’a que 22 ans, mais, comme c’est là, l’espoir s’amenuise sérieusement dans son cas.
Comme bien des observateurs, le grand Scotty Bowman voyait un grand potentiel en lui à ses débuts avec le Canadien, dans une entrevue au confrère Dave Stubbs.
« J’ai vu Jean Béliveau à Victoriaville quand il avait 16 ans, avait raconté Bowman.
« Personne ne se compare à lui, mais à 18 ans, Kotkaniemi possède beaucoup d’attributs de Béliveau dans son jeu. »
Bowman avait ajouté qu’il voyait Kotkaniemi dans le rôle de centre numéro un du Tricolore autour de l’âge de 22 ans.
On connaît la suite de l’histoire.
Les Hurricanes de la Caroline ont ravi le Finlandais au Tricolore en lui soumettant une offre hostile d’une valeur de 6,1 millions pour un an. Cette année, ils n’ont pas hésité à lui offrir un contrat de huit ans d’une valeur de 38,56 millions.
Mais KK est toujours au neutre.
Si ça ne change pas, Kotkaniemi va devenir le plus grand flop des premiers choix au repêchage du Canadien.
Et on sait qu’ils sont nombreux !