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Montréal, l’eldorado des Torontois grâce aux prix plus bas des maisons et au télétravail

Des résidences du Plateau-Mont-Royal, à Montréal
Photo Fotolia Des résidences du Plateau-Mont-Royal, à Montréal

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Les prix exorbitants des loyers et propriétés dans plusieurs grandes villes canadiennes, comme Toronto, poussent plusieurs de leurs habitants à venir s’établir à Montréal ou au Québec, grâce à l’arrivée du télétravail et aux prix plus accessibles.

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«Si nous avons déménagé ici, c’est en grande partie parce que les prix des propriétés sont abordables à un taux d’intérêt de 5%. [...] Pour la première fois de notre vie, nous avons l’impression que nous pouvons vraiment nous permettre d’avoir une famille», confie Nathaniel Smith, un Torontois qui a emménagé à Montréal cette année. 

Séduit par une meilleure qualité de vie, un meilleur environnement, il a décidé de venir s’installer dans la Belle Province avec sa conjointe, même s’il attend encore de réussir à vendre sa maison à Toronto. 

«Nous sommes allés jusqu’à mettre notre maison en vente [à Toronto] à un prix inférieur à celui que nous avons payé, simplement parce que le marché de Montréal est tellement inférieur à celui de Toronto que nous serions en mesure d’acheter ici même après avoir perdu près de 80 000 $ sur la vente», affirme l’homme de 29 ans. 

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Un rêve qui devient réalité

De son côté, Audrey Bourassa, originaire de Vancouver, caresse aussi le rêve de devenir propriétaire depuis qu’elle est venue s’installer à Montréal. 

Des résidences du Plateau-Mont-Royal, à Montréal
Thierry Laforce / Agence QMI

«Même si les prix de l’immobilier grimpent à Montréal, je vois que je vais avoir les moyens de m’offrir une maison ici, alors qu’à Vancouver, je sais que jamais je ne pourrais même imaginer devenir propriétaire un jour», explique la jeune femme de 25 ans. 

Grâce au télétravail, elle a eu l’accord de ses employeurs pour déménager à plus de 4500 km et garder son emploi. 

«C’est le meilleur des deux mondes», clame celle qui vit dans Rosemont depuis 2020. 

Abordable

Originaire de l’Ontario, Jack Murphy a aussi décidé de quitter la municipalité de Grimsby, dans la région de Niagara, en juin 2022. 

«Je voulais vivre dans un endroit où j’étais capable de subvenir à mes besoins et en Ontario, ce n’était juste plus possible, même dans les endroits historiquement abordables», soutient le jeune homme qui travaille comme cuisinier. 

Comme Audrey Bourassa, le jeune homme de 28 ans estime que son arrivée au Québec lui permet de rêver au jour où il deviendra propriétaire de sa propre maison. 

«C’est impossible de devenir propriétaire en Ontario. Je suis privilégié, car mes parents sont prêts à m’aider pour la mise de fonds, mais même avec leur aide, je ne pourrais jamais devenir propriétaire. Je devais partir», affirme celui qui vit dans Hochelaga-Maisonneuve. 

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