Résignation chez les quincailleries affiliées à RONA
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Des marchands affiliés à RONA ont appris la nouvelle par les médias jeudi en fin de journée avant de recevoir un courriel les informant de la vente de leur enseigne à un groupe d’investissement new-yorkais.
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« J’aurais pas haï ça qu’un groupe canadien ou québécois achète. Je trouve ça plate un peu », a confié François Martineau, de la quincaillerie RONA Placide Martineau à Saint-Apollinaire, sur la rive sud dans la région de Québec.
En attente d’explications
Joint avant une rencontre prévue en fin de journée hier avec la direction de Lowe’s Canada, M. Martineau, dont les magasins avaient joint la bannière RONA en 2019, attendait les explications pour comprendre ce qui pourrait changer.
« Peut-être qu’ils vont laisser la main plus libre aux dirigeants québécois ? » espérait-il, sans toutefois s’attendre à de gros changements.
L’entreprise, maintenant dirigée par une troisième génération de Martineau, a l’intention de rester fidèle à RONA.
Sa force marketing est appréciée, de même que la possibilité pour les marchands affiliés d’aller chercher jusqu’à 10 % de leur approvisionnement chez d’autres fournisseurs.
Inquiétude
Chez la quincaillerie Jos Proulx à L’Islet, affiliée à RONA depuis 45 ans, l’allégeance à la bannière n’est pas remise en cause non plus.
« Comme la dernière fois que ça a été vendu, on ne sait pas grand-chose », a réagi le copropriétaire Louis Proulx.
« On ne connaît pas les nouveaux propriétaires, alors c’est assez embêtant. Quand on lit qu’ils sont là pour faire de l’argent, on se demande un peu ce que ça va donner », a-t-il dit, en attendant d’en savoir davantage.
Le passage de RONA aux mains de Lowe’s il y a six ans n’avait pas créé de remous. M. Proulx espère qu’il en sera ainsi avec Sycamore.