Les républicains accepteront les résultats des élections américaines, assure leur présidente
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Les candidats républicains aux élections américaines de mi-mandat du 8 novembre accepteront les résultats des scrutins, qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, a assuré dimanche la présidente du Parti conservateur.
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Alors qu’une vague de contestation par des républicains emmenés par l’ancien président Donald Trump menace de perturber les résultats du vote mardi, la présidente du parti, Ronna McDaniel, s’est également dite confiante devant «le bon élan» des conservateurs pour faire basculer le Congrès à droite.
Depuis deux ans, les démocrates du président Joe Biden ont une courte majorité à la Chambre des représentants et une seule voix de majorité, celle de la vice-présidente Kamala Harris, au Sénat.
Les candidats républicains aux deux chambres à Washington ainsi qu’à tous les scrutins locaux, notamment pour élire des gouverneurs des États, «veulent être certains que la course est juste et transparente afin de laisser le processus se dérouler, et nous accepterons alors les résultats», a assuré Ronna McDaniel sur CNN.
Répétant que les candidats républicains – victorieux ou perdants – respecteraient la voix des urnes mardi soir, la dirigeante du parti a ainsi contredit nombre de déclarations de dirigeants proches de leur champion Donald Trump, lequel n’a jamais reconnu sa défaite à la présidentielle de novembre 2020.
Par exemple, la candidate Kari Lake, au poste de gouverneure en Arizona, a refusé de dire qu’elle respecterait le résultat dans le cas d'une défaite contre son adversaire démocrate dans cet État divisé du Sud des États-Unis.
Même chose dans le Wisconsin (nord), où le sénateur républicain sortant Ron Johnson n’a pas dit qu’il s’inclinerait en cas de défaite face au démocrate Mandela Barnes.
D’après le camp démocrate et des analystes, il y aurait quelque 300 candidats républicains prêts à contester les résultats des élections nationales et locales, mardi soir.
Interrogée sur les personnes qui surveillent certains lieux de vote par anticipation, elle a assuré que «personne ne devrait intimider les électeurs», tout en défendant le droit d'observer le processus électoral.
Les sondages prédisent une victoire nette à la Chambre des représentants pour les républicains, qui pourraient aussi reprendre le contrôle du Sénat.
Samedi en Pennsylvanie, lors de réunions de campagne, Joe Biden et son prédécesseur Barack Obama ont exhorté leurs électeurs à se mobiliser pour défendre la «démocratie». Face à eux, l’ancien président Donald Trump, qui rêve d'une revanche à l’élection présidentielle de 2024, a pressé ses partisans d’aller voter aux législatives pour provoquer «une vague géante» républicaine et «sauver le rêve américain».