Revivez quatre malaises du Gala de l’ADISQ
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Le Gala de l’ADISQ, c’est un peu comme vos partys de famille. Il y a des cousins qui se chicanent, des mononcles qui font des blagues gênantes et des belles-mères qui exagèrent sur le maquillage.
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Or, c’est souvent sur ces malaises que se construisent les plus beaux souvenirs.
Voici quatre moments du Gala de l’ADISQ qui vous font encore jaser.
«J’peux pas accepter ce trophée-là» — Céline Dion
Le passage de Céline Dion au Gala de l’ADISQ de 1990 est devenu un classique de la télé québécoise.
La diva de Charlemagne, qui avait remporté le prix de l’artiste anglophone de l’année pour l'album Unison, son premier dans la langue de Shakespeare, avait refusé son trophée en direct à la télévision.
«Je suis fière de dire au monde entier que je suis Québécoise», avait alors dit la chanteuse âgée de 22 ans.
L’année suivante, l’ADISQ changeait le nom de la catégorie pour «Artiste québécois s’étant le plus illustré dans une autre langue que le français».
La leçon d’humilité d’Isabelle Boulay
Isabelle Boulay a fait une entrée remarquée au Gala de l’ADISQ de 2005. Celle qui avait remporté le prix de l’artiste québécois s’étant le plus illustré hors Québec a reçu plusieurs remerciements avant d’aller accepter son Félix sur scène.
Corneille, qui était lui aussi nommé dans la catégorie, en a profité pour lui donner la bise.
C’est seulement sur scène qu’elle a réalisé qu’elle avait une tache de fond de teint sur le nez. Ce sont les rires des spectateurs qui lui ont mis la puce à l’oreille.
«C’est une grande leçon d’humilité», avait-elle dit après que Corneille lui eut nettoyé le visage.
Guy A. Lepage lance un Félix et insulte Richard Desjardins
Le public adore le franc-parler de Guy A. Lepage. Or, cette honnêteté l’a plongé dans la controverse en 2004, lors de son animation du Gala de l’ADISQ.
L’auteur-compositeur-interprète Richard Desjardins avait reçu trois récompenses, soit celles du meilleur spectacle, du meilleur album populaire et de l'auteur-compositeur de l’année pour son album Kanasuta. Ce dernier brillait cependant par son absence parce qu'il était pris en Gaspésie.
Dans un geste de frustration, Guy A. Lepage a lancé l'un de ces trophées en coulisses.
«Ben Richard, je vais prendre soin de ce trophée de la même façon que tu en prendrais soin», avait-il déclaré.
Dans les jours qui ont suivi, le poète et chanteur avait répondu en affirmant qu’il avait proposé d’intervenir en direct dans le gala, par le biais d’un satellite. On lui aurait alors répliqué qu’aucune caméra n’était disponible.
Guy A. Lepage s’est excusé par la suite. Ce sera sa dernière animation de ce gala.
Le deep throat d’Hubert Lenoir
Hubert Lenoir sait comment faire réagir le public. Ç’a été le cas lors de son passage au Gala de l’ADISQ de 2018, où il avait gagné les Félix de la révélation de l’année et de la chanson pop de l’année.
Ce dernier avait alors enfoncé l'un de ses trophées dans le fond de sa gorge en réaction à une blague de l’animateur Louis-José Houde sur leur salubrité.
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L’enfant terrible de la musique québécoise n’avait cependant pas fini de jouer avec ses trophées: il a utilisé l'un de ses Félix remportés le 3 novembre pour boire avec des amis.