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Le ministre de l'Économie, Pierre Fitzgibbon, défend le recours à la firme McKinsey

Il affirme que le cabinet sert à faire de la recherche pour l'État

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Photo Martin Alarie Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie

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Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, a défendu vendredi le recours au géant mondial du conseil en stratégie McKinsey, qui a produit l’étude phare de la filière des batteries électriques.

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« McKinsey n’a jamais été utilisée par monsieur Legault, par moi, ou par d’autres ministres, pour nous donner des recommandations sur quoi faire dans nos programmes », a assuré le ministre, en marge de l’inauguration de l’Institut du véhicule innovant (IVI), à Saint-Jérôme.

« Ce sont des firmes, il y en a d’autres aussi, qui ont de l’information que nous n’avons pas », a-t-il ajouté.

Des experts inquiets

Mardi dernier, Le Journal révélait qu’Investissement Québec avait payé 495 000 $ pour que la firme McKinsey lui fasse une étude sur la filière batterie.

Au Journal, Saidatou Dicko, experte en lobbyisme et professeure de sciences comptables à l’Université du Québec à Montréal, s’était inquiétée de l’influence du cabinet-conseil.

« McKinsey a des tentacules très importants dans nos États et leurs dossiers stratégiques », avait-elle déploré.

Travail de recherche

Or, d’après Pierre Fitzgibbon, le travail effectué par la firme ne peut pas être fait par des fonctionnaires.

« Je suis très fier des fonctionnaires. On est les champions du monde dans la filière batterie, sauf qu’il y a des données que l’on n’a pas », a-t-il affirmé.

Par exemple, McKinsey a pu aider le gouvernement à savoir si l’on peut faire des cellules de batteries, considérant que l’assemblage se fait en Géorgie.

Selon lui, la firme a fait du travail de recherche que l’État ne peut pas faire et il est convenable d’obtenir ces faits pour arriver bien préparé au Conseil des ministres.

« Au niveau du coût, on peut questionner que c’est cher, mais il faut payer pour la qualité », a-t-il conclu.

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