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Crise du logement: il ne revient pas qu’aux gouvernements de trouver une solution

Crise du logement: il ne revient pas qu’aux gouvernements de trouver une solution
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Avec le problème d’abordabilité qui frappe plusieurs régions du Canada, la hausse des loyers devient un fardeau financier pour plusieurs personnes, un enjeu que les gouvernements ne pourront pas régler à eux seuls. 

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Bien qu’il s’agit de solutions fonctionnelles, les subventions au loyer et la construction de logements sociaux promus par les gouvernements ne sont pas suffisantes pour corriger le problème, estime Aled ab Iorwerth, économiste en chef adjoint à la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

Dans une note publiée lundi, il a expliqué que pour surmonter cette problématique, «il faut mettre en place diverses politiques gouvernementales et apporter des investissements de différentes sources, privées comme publiques. L’ampleur du défi est telle que le secteur privé doit participer : les gouvernements ne peuvent pas y arriver seuls».

En effet, le problème d’abordabilité est non seulement liés aux coûts des logements, mais aussi au manque d’offre. Il y a, à l’heure actuelle, une pénurie de logements dans plusieurs régions du pays, incluant au Québec.

«Lorsque des locataires sont à la recherche d’un meilleur logement, ils font face à une augmentation drastique des loyers, voire à une absence d’offre. Pour les jeunes qui quittent le domicile familial, la possibilité de trouver un logement à louer raisonnable est également un problème aigu», a ainsi expliqué l’économiste.

Même son de cloche lorsqu’on parle de l’accès à la propriété. Le manque d’offre pousse de nombreux acheteurs à dépasser leur budget et à s’endetter pour obtenir la résidence qu’ils souhaitent.

Ainsi, les gouvernements et le secteur privés doivent mettre la main à la pâte pour s’assurer que l’offre de logement en location, mais aussi en vente soit suffisante pour répondre à la demande.

«Le manque de logements disponibles à l’achat signifie que davantage de ménages resteront locataires, et par conséquent, que d’autres ménages ne pourront pas quitter leurs logements sociaux et abordables. Le système de logement est interconnecté. Pour résoudre le problème de l’abordabilité au Canada, il faut une série de mesures qui agissent sur le système tout entier», a conlu Aled ab Iorwerth dans sa note.

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