Ambassadeur chinois: le recteur de l’Université d’Ottawa s’excuse
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L’Université d’Ottawa a pris la mauvaise décision en empêchant les médias de filmer l’allocution de l’ambassadeur chinois, à la demande de ce dernier, lors d’une conférence sur le campus lundi, a reconnu le recteur de l’institution.
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«Au sujet du caméraman qui n’a pas pu faire son travail lors de la conférence de l’ambassadeur chinois, nous avons pris la mauvaise décision au dernier moment», s’est excusé Jacques Frémont, dans un message publié sur Twitter.
«Nous nous excusons auprès des médias concernés. Nous aurions dû faire mieux pour protéger la liberté de la presse», a-t-il ajouté.
La décision de ne pas filmer l’allocution de l’ambassadeur chinois, Cong Peiwu, à la demande de ce dernier et de l’ambassade de la Chine a fait couler beaucoup d’encres, lundi après-midi. D’abord conviés à assister à l’événement, des caméramans de plusieurs médias, dont Radio-Canada, se sont fait montrer la porte par des employés de l’université.
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Le premier ministre du Canada avait affirmé que l’Université d’Ottawa avait fait «une erreur». «D’abord, je ne connais pas tous les détails de l’incident, mais pour moi ils ont fait une erreur à bannir les caméras au Canada. On ouvre surtout à des gens qui ont un profil public, les médias doivent avoir accès à ça», avait déclaré Justin Trudeau.
Sous le feu des critiques, l’Université d’Ottawa avait aussi réagi en reconnaissant qu’il s’agissait d’une «situation regrettable» et qu’elle «tâchera à l’avenir d’être plus claire avec ses conférenciers avant la tenue des événements sur la présence possible des médias électroniques».