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COP 15 à Montréal : une occasion de sauver les humains, rien de moins !

Biodiversity scene with flora and fauna ecological zones outline diagram
Photo Adobe Stock

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La tenue de la COP15 à Montréal sera une formidable occasion de réaliser à quel point il est urgent d’agir pour protéger la biodiversité. 

Protéger le vivant dont nous dépendons. 

Le Québec et le Canada auront l’opportunité de montrer la voie. 

Nous

Prenez une grande respiration. 

L’air qui vient d’entrer dans vos poumons serait irrespirable sans la présence d’une grande diversité de végétaux et de phytoplanctons qui transforment le CO2 en oxygène. Sans parler du rôle des arbres qui captent les particules fines et autres polluants atmosphériques. 

L’eau que l’on boit et qui constitue 60 % de notre corps est non seulement passée plusieurs fois dans le Saint-Laurent, mais aussi dans d’autres écosystèmes vivants qui la filtrent d’un bout à l’autre de la planète. 

Si les sols nous nourrissent, c’est grâce à l’activité de bactéries, de champignons et d’insectes pollinisateurs, dont les abeilles et les papillons.

Ainsi, notre capacité de respirer, boire et manger dépend de la biodiversité. 

6e crise d’extinction des espèces

Or, la biodiversité s’érode à une vitesse alarmante. 

Plus d’un million d’espèces sont menacées d’extinction sur la planète. Une espèce sur cinq est en situation précaire au Canada.

La situation est telle que les scientifiques parlent de la sixième crise d’extinction des espèces. La précédente avait entraîné la disparition des dinosaures, il y a 65 millions d’années. 

C’était la faute d’un astéroïde. 

Cette fois, c’est celle des humains.

Comprendre pour agir

En quelques générations, la population mondiale a explosé, de même que notre consommation, ce qui a mené à la dégradation de 70 % des écosystèmes mondiaux.

S’il est clairement démontré que les humains sont les principaux responsables de cette crise, ils sont aussi au cœur des changements nécessaires à un revirement de situation. 

Un peu d’espoir à Montréal

La COP15 est la plus importante rencontre internationale pour la biodiversité qui se soit tenue depuis 10 ans. Les pays représentés devront établir un Cadre mondial visant à stopper la crise d’extinction du vivant.

On y espère une entente ambitieuse qui engagerait notamment les pays signataires à protéger au moins 30 % de leur territoire terrestre et marin d’ici à 2030. 

Le Québec et le Canada ont déjà fait cette promesse, mais sans se doter d’obligation de résultat. On aurait besoin de lois solides qui obligeraient tous les paliers de gouvernement à agir beaucoup plus sérieusement pour protéger la biodiversité.

Faute de courage politique, le caribou forestier risque d’être la prochaine victime. Québec se laisse manipuler par quelques multinationales forestières.

Mobilisation

Toute la population est invitée à prendre part à une diversité d’activités organisées par le Collectif COP15 qui regroupe une centaine d’organisations de la société civile, ainsi que par le Réseau Environnement. 

Grandes conférences, ateliers et discussions destinés à des gens de tous les âges et de tous les horizons sont offerts gratuitement du 6 au 19 décembre. Plusieurs seront accessibles en ligne.

Le 10 décembre, la population est aussi invitée à prendre part à une grande marche pour la biodiversité. 

J’y serai pour rappeler que l’avenir de la vie sur Terre dépend de décisions que nous prenons maintenant. 

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