Près de la moitié des PME victimes d’une cyberattaque aléatoire
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Près de 45% des PME canadiennes ont été la cible d’une cyberattaque aléatoire au cours de la dernière année, selon un récent sondage de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).
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Ce sont aussi 27% de ces entreprises qui ont subi une attaque ciblée lors de cette même période.
«Les cyberattaques représentent une menace croissante pour les PME. Renforcer la cybersécurité peut sembler complexe et les services spécialisés sont souvent coûteux pour les PME», a expliqué jeudi par communiqué Jasmin Guénette, vice-président des Affaires nationales à la FCEI.
Environ 11% des entreprises ont été visées par une tentative de chasse à la baleine, qui consiste à cibler un propriétaire de PME ou se faire passer pour lui lors d’une fraude.
Les secteurs des services professionnels et du commerce de gros sont les plus susceptibles d’avoir été victimes d’une cyberattaque, avec respectivement 57% et 58% des attaques aléatoires répertoriées.
Malgré l’émergence toujours plus importante de ce type de fraude, seulement 11% des compagnies ont offert une formation obligatoire à leurs employés en matière de sensibilisation à la cybersécurité.
Le sondage a été mené en ligne auprès de 4639 membres de la FCEI du 6 au 31 octobre 2022.
Quatre nouveaux programmes en cybersécurité à l'UQAR
L'expertise en lien avec la protection des données des organisations est de plus en plus en demande, si bien que l'Université du Québec à Rimouski lance quatre programmes de cycles supérieurs en cybersécurité.
Deux diplômes d'études supérieurs spécialisés et deux programmes courts de 2e cycle en science des données et en cybersécurité seront offerts dès l'automne 2023 au campus de Rimouski et de Lévis.
Les programmes visent à former des professionnels en informatique pour les outiller davantage sur la protection des équipements et la détection des vulnérabilités.
«Les systèmes informatiques sont de plus en plus complexes, puis pour protéger ces systèmes-là, pour protéger l’information surtout des clients, on s’est dit qu’il était nécessaire de créer un programme qui était spécialisé et orienté parce que tout ce qui est cybersécurité, il faut être proactif. Il ne faut pas juste intervenir lorsque la brèche est découverte, il faut vraiment se protéger à l’avance. Cela nécessite des connaissances», a expliqué le directeur du comité de programmes en informatique à l’Université du Québec à Rimouski, le professeur Yacine Yaddaden.
- Avec des informations de Simon Gamache-Fortin, TVA Nouvelles