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Avec des complices d’ici, Ottawa impose le racisme

Avec des complices d’ici, Ottawa impose le racisme
Photo d'archives, Agence QMI

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Le racisme antiblanc et le sexisme sont de plus en plus institutionnalisés au Canada. On le voit avec l’interdiction d’embaucher des hommes blancs hétérosexuels à certains postes universitaires.

Les Québécois exclus

Le premier à blâmer est Justin Trudeau. Avec lui, le multiculturalisme canadien a pris une tournure radicale, particulièrement dans le dossier des subventions fédérales à la recherche. Dans le cadre des normes Équité, Diversité, Inclusion, on donne de l’argent à ceux qui s’intéressent à certaines minorités politiquement correctes, notamment les Autochtones, les Noirs, les Asiatiques et les LGBTQ2+. La minorité nationale québécoise est évidemment exclue de la liste.

Par ailleurs, Ottawa exige de plus en plus que les chercheurs soient issus des minorités. Une équipe de recherche où il n’y aurait personne issu de celles-ci ne recevrait pas d’argent. Cette approche divisive favorise l’exclusion des hommes et des femmes à la peau blanche.

Tout cela nous amène au Programme des chaires de recherche du Canada. Les fédéraux donnent de l’argent aux universités pour créer des postes de professeur-chercheur. Mais il y a des quotas à respecter. En effet, les savants bureaucrates d’Ottawa ont calculé habilement le nombre de personnes de chaque minorité, de chaque couleur de peau, de chaque genre (il y aurait plus d’une centaine de genres!) qui doivent être professeurs dans chacune de nos universités. Celles-ci ne peuvent embaucher d’hommes blancs hétérosexuels tant qu’elles n’auront pas atteint leurs quotas. Au nom de la lutte au racisme systémique... on crée du racisme systémique!

Dans le cas du Québec, on notera au passage que cette politique vise des groupes qui ont été victimes de discrimination dans le passé, comme les Canadiens-français et les Juifs. Que voulez-vous? On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs!

Violer nos compétences

Moralement indéfendables, les quotas anti-blancs constituent aussi une violation des compétences exclusives du Québec, notamment en éducation. Si Ottawa réussit quand même à nous imposer ces quotas racistes, c’est grâce à la complicité de gens chez nous, les dirigeants des universités québécoises.

En vertu de cette pratique, j’ai été exclu d’un concours à l’Université Laval et j’ai porté plainte pour discrimination. Il fallait entendre à ce sujet la porte-parole de l’institution, Andrée-Anne Stewart. Selon elle, les quotas anti-blancs «représentent une infime proportion de nos embauches, moins de 0,1%». En somme, son université est raciste... mais juste un peu! Évidemment, on n'aurait jamais exclu 0,1% de Noirs. L’université aurait refusé net de jouer le jeu si les fédéraux avaient voulu lui imposer des quotas anti-noirs.

Tout cela nous amène à François Legault. Comme les autres chefs de parti, il a condamné cette affaire. L’an dernier, il avait aussi cloué Gabriel Nadeau-Dubois au pilori quand ce dernier avait admis qu’il n’était pas intéressé à défendre nos compétences. Tout en comparant son propre autonomisme à celui de Duplessis, Legault avait traité GND de multiculturaliste et de woke.

On est fier de notre premier ministre quand il parle ainsi, mais ça amène une question. Qu’est-ce que Legault a fait pour stopper les quotas racistes d’Ottawa dans nos universités depuis qu’il est au pouvoir? Rien.

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