Les barrages routiers sont de retour, et de bonne heure
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En pleine saison des partys de bureau, les policiers multiplient les barrages afin de s’assurer que tout le monde rentre sain et sauf.
Les barrages ne sont par ailleurs pas que crépusculaires; certains sont en place au courant de la journée.
«Les gens nous demandent pourquoi on fait un contrôle si tôt: oui alcool, il y en a tout le temps, mais beaucoup drogue au volant, c’est à toute heure de la journée, autant de jour, de soir, que de nuit», explique Nathalie Valois, policière et conseillère à la sécurité routière au SPVM.
Les policiers se tiennent prêts à soumettre les automobilistes intoxiqués à une batterie de tests.
«Nos agents évaluateurs vont faire passer des tests de dépistage, soit des épreuves de coordination des mouvements, ou l’ADA – l’appareil de détection d’alcool –, puis on a un appareil éthylomètre s’il faut arrêter la personne», détaille-t-elle.
Les citoyens ont été sondés quant au nombre de verres qu’ils sont prêts à s’octroyer avant de prendre le volant.
«Aucun. Non, mais sérieusement, on n’est pas les meilleurs juges de combien d’alcool on est capable de consommer avant de conduire, donc si on prend le volant, c’est mieux de n’en boire aucun», tranche un citoyen.
«Un verre de vin ou deux, c’est le maximum. Je le faisais plus lorsque j’étais jeune, mais aujourd’hui on oublie ça», confie pour sa part un homme.
«Tout est organisé... dans le sens soit chauffeur désigné, soit taxi, pour que ça fonctionne le mieux pour mon horaire et que ce soit sécuritaire», explique une femme.