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Sept projets à surveiller en 2023 à Québec

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Le début du chantier du tramway

Illustration fournie par la Ville de Québec

Après des années de planification, le projet de tramway deviendra plus concret pour les citoyens de Québec, avec le démarrage du chantier à l’été 2023.

On commencera par le centre d’exploitation et d’entretien, dans le secteur Chaudière, ainsi que l’entrée et la sortie du tunnel, en haute et basse ville.

Le calendrier des travaux sera présenté aux citoyens à la suite de la sélection du partenaire privé, au printemps.

Mais avant que les pelles mécaniques s’activent, il reste quelques étapes à franchir. D’abord, au début de l’année, la Ville s’attend à recevoir le décret environnemental autorisant les travaux pour la portion Saint-Roch à D'Estimauville.

Ensuite, elle doit attendre une décision du Conseil des ministres qui lui permettra de passer du mode planification à celui de réalisation.

Cette décision, souhaitée en mars, sera basée sur le dossier d’affaires déposé au début 2023.  

La route vers l’itinérance zéro

Photo d'archives, Didier Debusschère

Le maire Bruno Marchand a promis en campagne électorale d’atteindre l’itinérance zéro à Québec d’ici 2025.

Pendant la première année de son mandat, il a maintenu cet objectif, mais a été critiqué par l’opposition qui juge ses actions trop timides.

Le maire compte y parvenir en collaboration avec les organismes et le réseau de la santé. En 2023, cette promesse sera cependant scrutée à la loupe.

M. Marchand répète que l’itinérance zéro ne signifie pas zéro itinérant, mais plutôt zéro itinérance chronique, c’est-à-dire de limiter au maximum le nombre de personnes qui passent trois mois et plus dans la rue.

Au début de l’année, il doit effectuer un séjour à Vancouver, aux prises avec un grave problème d’itinérance. 

L’accélération de la collecte des résidus alimentaires 

Photo Le Journal

La collecte des matières alimentaires dans des sacs mauves a déjà débuté en novembre et décembre dans certains quartiers de Québec, mais c’est véritablement en 2023 qu’elle s’étendra à tous les secteurs de la ville.

Après la Haute-Saint-Charles et Charlesbourg, ce sera au tour de Sainte-Foy–Sillery, en janvier, des Rivières et de L’Ancienne-Lorette en février, de Beauport et Saint-Augustin-de-Desmaures en mars et de La Cité-Limoilou en avril.

La Municipalité a voulu procéder graduellement, pour se donner le temps d’ajuster les petits pépins qui pourraient survenir en cours de route.

Ainsi, les matières seront envoyées à la nouvelle usine de biométhanisation, qui a coûté au bas mot 190 millions $

Le biogaz qui sera produit par l’usine sera vendu grâce à une entente signée avec Énergir. 

Une étude très attendue pour le troisième lien 

Illustration fournie par le Gouvernement du Québec

Bien peu de détails ont filtré depuis l’annonce d’une nouvelle mouture pour le projet de troisième lien, en avril dernier.

Le gouvernement Legault avait alors mis au rancart l’idée d’un gigantesque tunnel sous-fluvial à six voies.

Il privilégie désormais un bitube à quatre voies entre les centres-villes de Québec et Lévis, au coût révisé de 6,5 G$.

Malgré les demandes répétées de ses adversaires en campagne électorale, la CAQ a refusé systématiquement de dévoiler les études qu’elle avait déjà en mains.

Le premier ministre François Legault a toutefois promis de rendre publique une nouvelle étude d’opportunité au début de l’année 2023.

Cette étude devrait nous permettre d’en apprendre davantage sur la faisabilité du projet, l’emplacement de ses sorties à Québec et ses impacts sur le territoire. 

Une entente pour le pont de Québec ? 

Photo d'archives, Stevens LeBlanc

La saga sur la peinture du pont de Québec pourrait enfin connaître son dénouement en 2023.

C’est du moins ce que croit le négociateur Yvon Charest, embauché en 2019 pour dénouer l’impasse qui persiste entre Ottawa, le CN (actuel propriétaire du pont) et le gouvernement du Québec qui a aussi son mot à dire.

Son mandat a été prolongé jusqu’au 31 janvier 2023 et il est certain de conclure, d’ici là, l’entente sur le rachat du pont par le fédéral.

Selon le scénario privilégié, il faudra investir 784 M$ sur 25 ans pour entretenir et repeindre le pont centenaire rouillé.

Reste à voir qui paiera quoi. Québec refuse de débourser davantage que son loyer de 10 M$/an pour l’utilisation de la chaussée et les quelque 200 M$ qu’il injectera pour refaire le tablier.

Rappelons que les libéraux fédéraux avaient promis, en 2015, de régler ce dossier en six mois. 

Des zones « zéro émission » sans véhicules sont envisagées 

Préoccupé par les changements climatiques, le maire Bruno Marchand envisage sérieusement d’implanter des zones « zéro émission » à Québec dans les prochaines années.

Des projets pilotes pourraient même voir le jour en 2023, a-t-il indiqué, soucieux de réduire les gaz à effet de serre dans une ville où 64 % des GES émis proviennent du secteur des transports.

Dans ces zones bien délimitées, les véhicules polluants – ou même l’ensemble des véhicules – pourraient carrément être interdits.

La formule reste à définir, mais le maire a évoqué le Vieux-Québec, où une piétonnisation accrue pourrait être à l’essai, puis le futur pôle Chaudière qui verra le jour.

M. Marchand dit vouloir mettre l’accent sur la mobilité active et répète à qui veut l’entendre qu’il ne cherche pas à faire la guerre à l’auto. 

La nouvelle centrale de police

Illustration fournie par la Ville de Québec

 

Après des années de débats et de tergiversations, la nouvelle centrale de police, à Charlesbourg, doit normalement être livrée en novembre 2023. 

Cet édifice de 14 500 mètres carrés, situé à l’intersection de l’autoroute Laurentienne et du boulevard Louis-XIV, aura nécessité un investissement de 114,3 millions $. 

En regroupant l’essentiel des activités policières à cet emplacement stratégique, l’administration municipale espère « optimiser les ressources et les services en visant la flexibilité, la performance et l’efficience de l’organisation, dans le but de répondre de manière optimisée aux besoins des citoyens qui sont le sentiment de sécurité, une proximité améliorée et une réponse rapide adaptée », explique-t-on.

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