La 2e saison de «Portrait-robot» sur Club illico: qui a attaqué Maryse et Ève reverra-t-elle son fils?
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Les membres de l’Unité des enquêtes se penchent sur l’agression de Maryse (Sophie Lorain) survenue quelques semaines plus tôt quand nous les retrouvons au début de la deuxième saison de «Portrait-robot», dont les 10 épisodes sont déposés sur Club illico ce jeudi.
On se rappelle que la directrice a été attaquée par-derrière alors qu’elle sortait de son véhicule. On saura qui s’en est pris à elle et pour quel motif, Ève (Rachel Graton), Bernard (Rémy Girard), Anto (Adrien Belugou) et Élektra (Kathleen Fortin) se mettant aux trousses du coupable. Avec sa technique bien à elle pour constituer un portrait-robot, Ève (Rachel Graton) aide Maryse – qui conserve des séquelles psychologiques – à identifier un suspect. Mais mener une enquête alors qu’elle est à la fois victime et témoin place Maryse dans une position délicate.
De son côté, Ève revient d’une pause, elle qui a été bouleversée en apprenant à la fin de la première saison que son fils William, disparu depuis six ans, est bel et bien vivant. Très tôt, on découvre que l’ex d’Ève, James (Brett Donahue), lui a arraché le poupon après qu’elle eut mis ce dernier en danger sur le toit de son loft. On voit tout ça dès les premières minutes, donc pas de divulgâcheur ici.
Ève va mieux et a même une alarme sur son cellulaire pour lui rappeler de prendre sa médication, elle qui est bipolaire de type 2, avec une forte tendance aux troubles anxieux. «Tout lui est revenu en mémoire et elle a réalisé qu’il était temps de se prendre en main. Elle fait davantage attention à elle, mais elle n’est pas prête à revoir tout de suite son fils», a dit l’auteur de la série, André Gulluni, en entrevue avec l’Agence QMI.
Cinq grandes enquêtes se succèdent cette saison. Après celle concernant Maryse, l’Unité se penche sur le cas d’une jeune femme (Ludivine Reding) retrouvée en pleine rue en blouse d’hôpital. Cette intrigue met aussi en vedette l’excellente Pascale Bussières. D’autres comédiens seront de la partie le temps d’une enquête, dont Jean-Michel Anctil, Véronique Bannon, Juliette Gosselin, David La Haye, Jean L’Italien, Geneviève Néron et Marc-St-Martin.
«Mon plaisir, c’est de trouver des idées un peu tordues», a souligné l’auteur, qui souhaite avant tout «surprendre» les téléspectateurs.
Pour ce qui est de Bernard, qui opère toujours avec des méthodes d’une autre époque (pour notre plus grand plaisir), il visite régulièrement sa psy (Diane Jules), mais la thérapie ne progresse pas aussi vite qu’il le souhaiterait. Le presque septuagénaire n’a jamais déclaré son amour à une femme, mais il se retrouve dans un triangle amoureux, lui qui en pince à la fois pour Maryse et Élektra...
«Il a de l’affection pour l’une et pour l’autre. Il aime profondément Maryse, car c’est elle qui le connait le mieux, mais il apprécie le petit côté "wild" d’Élektra», a confié M. Gulluni. L’experte en cybercriminalité prend d’ailleurs plus d’importance dans la deuxième saison, de même que Delphine (Carla Turcotte), la fille de Maryse, qui se demande si elle est également atteinte du syndrome de Stonemaier, qui fait en sorte que les os des personnes atteintes sont extrêmement fragiles.
Anto est pour sa part amoureux de son premier chum, le concierge du poste Simon (Alexandre Goyette), qui a un passé trouble. Le jeune technicien en scène de crime est aussi hanté d’avoir abattu Jon-E-Zee (Émile Schneider) pour sauver la vie de ses collègues.
La caméra du réalisateur Alexis Durand-Brault – aussi producteur de la série avec sa conjointe Sophie Lorain via leur boite ALSO – est toujours aussi inventive, mettant en valeur l’extraordinaire direction artistique et la photographie unique de l’œuvre, qui est maintenant disponible aux États-Unis, en Angleterre, en Scandinavie, en Inde, au Brésil et en Australie.
«Rematch»
André Gulluni a achevé l’écriture de la troisième saison de «Portrait-robot» avant Noël. Il est par ailleurs impatient de voir la minisérie de six épisodes «Rematch», qu’il a développée avec Yan England. Ce dernier a tourné ce thriller psychologique à Montréal et à Budapest pour la chaine franco-allemande ARTE. L’histoire est celle du duel entre le champion du monde d’échecs Garry Kasparov et le super ordinateur d’IBM Deep Blue, en 1997.