Faut s’attaquer au décrochage scolaire

Dans la région de Montréal, l’école primaire Henri-Beaulieu ne donne plus de bulletins chiffrés à ses élèves. L’école a plutôt créé cinq catégories qui vont de : « l’élève développe très bien la compétence » à « l’élève développe la compétence avec grande difficulté ». 

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Une mauvaise idée !

Manifestement, le débat autour des bulletins est une grande diversion qui nous éloigne de l’enjeu numéro un lorsqu’on parle d’éducation au Québec.

C’est clairement le décrochage qui doit retenir notre attention. Actuellement, le Québec arrive au dernier rang parmi les provinces canadiennes lorsqu’on regarde le taux de diplomation de nos jeunes.

Modernisation

Pour la prochaine année, on doit espérer que le gouvernement Legault pourra insuffler un vent de modernisation dans nos écoles, et ce, bien au-delà de boucher les trous dans les murs, installer des systèmes de ventilation sur le sens du monde ou mettre de la couleur sur les murs pour que nos écoles soient au goût du jour.

Pour y arriver, ça prend une vision. Il faut donner le goût à nos jeunes de fréquenter nos maisons d’enseignement. Mais, lorsqu’on regarde les programmes éducatifs actuellement, on dirait que nous sommes figés dans le temps.

C’est le moment est venu de dépoussiérer les programmes et de donner à nos professeurs les outils dont ils ont besoin pour accrocher les étudiants.

Objectifs précis

Dans sa plateforme électorale, la CAQ parle de décrochage scolaire. « Collectivement, nous n’avons pas le luxe d’abandonner un seul de nos élèves. Nous devons les accompagner un à un, à chaque étape de leur parcours, pour maximiser leurs chances de réussite et leur permettre d’atteindre leur plein potentiel. »

Voilà où le ministre Bernard Drainville devrait mettre ses énergies en premier. Car, depuis qu’il a été nommé, il ne nous a pas présenté sa vision de l’éducation.

Si M. Drainville commençait à s’attaquer au décrochage scolaire, ça serait déjà un bon pas dans la bonne direction.