Explosion à Saint-Roch-de-l’Achigan: attente pénible pour les familles
La tempête de neige complique la recherche des corps après l’explosion à Saint-Roch-de-l’Achigan
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Les recherches pour trouver les corps des trois personnes portées disparues après la violente explosion à Saint-Roch-de-l’Achigan pourraient durer encore plusieurs jours en raison de la neige qui tombe sans relâche.
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« Tout le monde retient son souffle. Le drame, c’est l’attente. Il y a des familles qui n’ont pas encore la confirmation officielle que leurs proches sont dans les débris », a laissé tomber Sébastien Marcil, le maire de Saint-Roch-de-l’Achigan, un village d’environ 5400 habitants dans Lanaudière.
Une immense explosion s’est produite jeudi matin chez Propane Lafortune. Cette puissante déflagration a été ressentie à des kilomètres à la ronde. Plusieurs détonations ont fait vibrer des maisons à proximité.
Depuis, trois personnes manquent toujours à l’appel. Il s’agit de deux employées, ainsi que d’un sous-traitant, a confirmé une des co-propriétaires de l’entreprise familiale, Isabelle Lafortune.
« C’est une épreuve extrêmement difficile pour nous », a-t-elle soufflé.
Causes indéterminées
Au lendemain de ce drame, les autorités tentaient toujours de déterminer les causes de ce sinistre. Et la neige qui s’accumule depuis jeudi complique le travail des enquêteurs. Les autorités croient en avoir pour plusieurs jours à fouiller dans les décombres.
« Il s’agit d’un travail complexe. La scène est très grande, il y a eu une explosion, un effondrement de bâtiment, des débris empilés les uns sur les autres », a indiqué la sergente de la Sûreté du Québec (SQ), Éloïse Cossette.
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Des bâches ou un chapiteau
Pour faciliter les recherches, la SQ songe même à ériger un chapiteau pour préserver la scène. En attendant, des bâches ont été installées.
Les autorités ne confirment pas pour l’instant les identités des personnes disparues et préfèrent attendre les expertises médicolégales.
Selon nos informations, deux d’entre elles seraient Céline Pilon et France Desrosiers. Elles travaillaient pour l’entreprise de propane. La troisième serait un homme qui effectuait des travaux sur place.
Une autre employée de Propane Lafortune aurait été sauvée de justesse. Elle aurait quitté momentanément l’entreprise, peu avant le drame, a-t-on appris.
Pas criminel
Les proches des victimes ont tous été rencontrés à l’hôtel de ville vendredi matin.
« Si je peux parler au nom des familles des victimes, elles sont sous le choc et fortement ébranlées », a mentionné le maire Marcil.
Malgré la force de la déflagration, aucun blessé n’a été rapporté, ont confirmé les policiers. Pour le moment, l’hypothèse qu’un acte criminel ait été commis est écartée par les enquêteurs.