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Frappe russe à Dnipro: le bilan monte à 44 morts, toujours 22 disparus

Frappe russe à Dnipro: le bilan monte à 44 morts, toujours 22 disparus
AFP

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L'Ukraine a indiqué mardi que 22 personnes restent portées disparues, trois jours après la frappe de missile qui a éventré un immeuble résidentiel à Dnipro faisant au moins 44 morts. 

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La présidence ukrainienne a fait état notamment de la découverte mardi matin du corps d'un enfant dans les décombres.

À ce stade, «39 personnes ont été secourues (dont 6 enfants), 44 personnes sont mortes, dont 4 enfants, et 79 personnes ont été blessées, dont 16 enfants», ont indiqué mardi les secours ukrainiens dans leur dernier bilan.

Le maire de Dnipro, Borys Filatov, a lui aussi confirmé ce bilan de 44 morts sur Facebook.

Cette frappe est d'ores et déjà l'une des plus meurtrières pour des civils depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.

Le bilan pourrait encore s'alourdir, les équipes de secours s'affairant toujours à retrouver sous les énormes pans de béton une vingtaine de personnes dont le sort reste inconnu.

«22 personnes sont toujours recherchées», ont précisé en fin de matinée les secours ukrainiens sur Telegram.

Samedi, un missile a éventré un immeuble du quai de la Victoire à Dnipro (Est), ravageant «plus de 200 appartements» selon Kyrylo Timochenko, conseiller à la présidence ukrainienne.

Dans son allocution du soir lundi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promis que «chaque personne coupable de ce crime de guerre sera identifiée et traduite en justice».

De son côté, la Russie, comme à son habitude dans ces circonstances, nie toute implication dans le carnage et a rejeté la faute sur les Ukrainiens. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a évoqué lundi «une tragédie» pouvant être due selon lui à un tir de la défense antiaérienne ukrainienne.

La frappe à Dnipro a poussé à la démission un conseiller de la présidence ukrainienne dont les propos sur une possible bévue des troupes de Kyïv pour expliquer le tir meurtrier avaient provoqué la colère de la population ukrainienne.

«Une erreur fondamentale, puis la démission», a écrit mardi Oleksiï Arestovytch sur Telegram pour expliquer son départ.

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