[PHOTOS] Explosion à Saint-Roch-de-l'Achigan: voyez l'ampleur des dégâts
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Un premier accès aux abords du site de l’explosion survenue la semaine dernière dans une entreprise de propane à Saint-Roch-de-l’Achigan a révélé mardi la puissance de la déflagration et l'ampleur du travail auquel sont confrontés les enquêteurs.
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Lors d’une courte visite autorisée par la Sûreté du Québec (SQ), on apercevait d’importants morceaux de ferrailles verdâtres couverts de neige, empilés les uns sur les autres.
Le site, qui dégage encore une odeur d’essence, est «tel quel» depuis la déflagration qui a détruit les installations de Propane Lafortune jeudi dernier, indique Éloïse Cossette, porte-parole de la SQ.
Après cet événement d’une violence inouïe, le calme plane sur les lieux de la tragédie, qui a fait trois victimes.
Des spécialistes en scène d’incendie répétaient les va-et-vient, tous vêtus d’une combinaison verte, lors de notre passage. Certains ont été aperçus en train de déplacer d’imposants débris endommagés par les flammes.
Matières dangereuses
Notamment en raison des objets qui ont été projetés lors de l’incident, il est difficile d’établir exactement la superficie à analyser.
«On voit aussi les tas de neige. On peut l’imaginer : on utilise des râteaux, des pelles, pour découvrir les débris, prendre des photos, fouiller [pour voir] s’il y a des éléments pertinents», illustre la policière Cossette.
Ces experts sont par ailleurs exposés à diverses matières potentiellement dangereuses, comme de l’huile à chauffage ou de l’essence.
«Il y a même eu des tests d’air, des tests de sol qui ont été faits sur place, donc il y a certains policiers qui portent des masques. [...] Il y a toutes ces considérations-là», mentionne Éloïse Cossette.
Impossible à reconstruire
«Pour moi c’est du matériel, a indiqué dans un court appel téléphonique avec Le Journal Luc Séguin, qui travaille depuis une dizaine d’années chez Propane Lafortune. Tout se refait, tout se reconstruit, mais des vies humaines, ça ne peut pas se reconstruire.»
Rappelons que les corps des travailleurs qui ont péri ont été récupérés des décombres lundi.
Ils devaient ensuite être envoyés au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale afin d’être identifiés formellement.
Selon nos informations, Céline Pilon, France Desrosiers ainsi que Christophe Paradis sont les personnes ayant perdu la vie dans l’explosion.
Christophe Paradis, qui serait un soudeur 26 ans, œuvrait comme sous-traitant au moment du drame.
À noter que les proches des défunts sont en contact avec le module d’assistance aux victimes de la Sûreté du Québec.