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Saint-Roch-de-l’Achigan: 12 morts brûlés sur la même route il y a plus de 50 ans

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L’explosion survenue la semaine dernière dans une entreprise de propane à Saint-Roch-de-l’Achigan est venue rappeler à des résidents un incendie ayant fait 12 morts sur la même route, il y a plus de 50 ans.

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«Je me souviens de ce feu évidemment, mais seulement dans les grandes lignes. On n’a pas beaucoup documenté l’événement», explique Laurier Dugas de la Société d’histoire de Saint-Roch-de-l’Achigan. 

Dans les jours suivant la déflagration, des aînés de la communauté de 5400 habitants ont néanmoins évoqué le drame. Ce dernier s’est produit sur le rang de la Rivière Nord 52 ans plus tôt, où 12 personnes sont mortes brûlées. 

6 enfants périssent

Selon des archives du Journal de Montréal, cette tragédie a en effet eu lieu le 4 janvier 1970. 

«Réunies pour le temps des Fêtes, deux familles restent unies dans la mort», titrait le quotidien à l’époque. 

L’incendie mortel s’était produit dans une résidence en bois de deux étages appartenant à Maurice Proulx. Celle-ci était située au 61A rang de la Rivière Nord, soit à environ 3 km de l’explosion qui a éclaté chez Propane Lafortune jeudi dernier. 

Parmi les 12 victimes, six enfants avaient péri dans ce feu de 1970. C’est un voisin de la famille Proulx qui avait alerté les autorités en voyant les flammes, alors qu’il se rendait à la messe du dimanche vers 7 h. 

«Quelques minutes à peine après l’alarme, la maison n’était plus qu’un amas de cendres chaudes. Les flammes avaient déjà tout englouti de la maison de bois et des 12 personnes qui s’y trouvaient pour la nuit», peut-on y lire. 

Les photos publiées à ce sujet dans Le Journal du 5 janvier 1970 donnent froid dans le dos. On apprend aussi dans ces pages que l’incendie aurait fait une 13e victime puisqu’une des femmes disparues dans le feu était enceinte.

Drôle de coïncidences

Sébastien Marcil, maire de Saint-Roch-de-l’Achigan, avoue qu’il ne connaissait pas l’existence de ce feu qui a eu lieu 50 ans plus tôt dans sa ville. 

«Vous me l’apprenez. C’est un malheureux hasard. Les circonstances et les coïncidences sont absolument tragiques. C’est à couper le souffle. Ça nous rappelle que ces drames se produisent sans crier gare», réagit-il.

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