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Une histoire de famille au Grand Prix de Trois-Rivières hivernal

Greg et Serge Michaud ont formé une équipe redoutable au Grand Prix de Trois-Rivières hivernal dans la catégorie côte à côte.
Louis Butcher Greg et Serge Michaud ont formé une équipe redoutable au Grand Prix de Trois-Rivières hivernal dans la catégorie côte à côte.

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TROIS-RIVIÈRES | À la suite de sa brillante victoire en qualifications, samedi soir au Grand Prix de Trois-Rivières hivernal, l’espoir québécois Greg Michaud a reçu les félicitations du Jamaïcain Fraser McConnell, l’un des ténors de la catégorie-reine Nitro RX, qui a effectué sa première visite en Mauricie en fin de semaine

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«C’est une belle marque d’appréciation», a affirmé Michaud, qui rêve au jour où il pourra l’affronter. 

Le jeune pilote de 19 ans survole la classe des véhicules côte à côte depuis le début de l’année aux États-Unis où il mène le championnat dans la Série Nitro. Samedi soir, il a dominé le peloton des dix bolides en croisant le fil d’arrivée au premier rang avec une quinzaine de secondes d’avance sur son plus proche concurrent. 

Parmi ses adversaires, on trouve son père, Serge, qui veille aussi à diriger l’écurie McGregor qu’il a fondée il y a quelques années. 

«Mes succès, je les dois à plusieurs facteurs, de poursuivre fiston. C’est un mélange de talent et d’équipements, mais nos succès reposent d’abord sur le travail acharné d’une équipe dévouée.» 

Devant parents et amis 

C’est au Grand Prix de Trois-Rivières en août 2019, lors de la dernière visite des bolides du Championnat mondial de Rallycross, que la carrière de Michaud a pris son envol quand il a accédé à la plus haute marche du podium dans le groupe côte à côte. 

«Je suis heureux de renouer avec le public de Trois-Rivières, explique-t-il. Je ne cours qu’aux États-Unis depuis environ deux ans. Or, ça fait plaisir de compter sur la présence de mes parents et amis.» 

Michaud a beau brûler les étapes, il cherche des commanditaires pour poursuivre son ascension vers les plus sommets de la spécialité.  

«Moi, c’est le hors route qui m’intéresse. Le but ultime, c’est la catégorie Nitro RX électrique, mais une participation dans cette série exige une fortune», regrette-t-il.

Des pilotes québécois ont été approchés pour courir dans l’épreuve principale du GP3R hivernal, mais il leur aurait fallu débourser environ 75 000$ pour obtenir un volant. 

La passion de la course 

«Après avoir vendu mon entreprise de construction, pour laquelle j’ai travaillé pendant 20 ans, sept jours sur sept, j’ai pu avoir enfin plus de temps pour m’adonner à la course. C’est une passion que j’ai développée alors que j’étais jeune», raconte Serge Michaud, âgé de 51 ans. 

«Je me donne encore quelques années avant d’accrocher mon casque pour me consacrer à la carrière de mon fils. Je sais qu’il lui faudra trouver des appuis financiers pour gravir les échelons. Nous nous battons contre les Monster et Red Bull de ce monde. Notre but, c’est de les convaincre de nous appuyer éventuellement.» 

«On souhaite que les performances de mon fils suscitent un vif intérêt de leur part. Il le mérite», conclut-il. 

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