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Venue d'ailleurs pour nous soigner: en formation pour sauver des vies

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Photo Agence QMI, Simon Dessureault Nadège Goujou Kounetze a décidé de parfaire son bagage et a l’intention de réussir l’examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec pour obtenir son titre d’infirmière.

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Une infirmière auxiliaire de Lanaudière d’origine camerounaise a entrepris de parfaire son bagage de connaissances au cégep afin d’atteindre le statut d’infirmière pour sauver des vies.

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Nadège Goujou Kounetze est arrivée au Québec en 2013, alors que son mari était déjà préposé aux bénéficiaires ici. 

La dame de 34 ans, mère de deux enfants âgés de six et huit ans, a suivi les traces de son mari en étant préposée aux bénéficiaires de 2014 à 2019. 

«On me disait que j’avais une belle approche et je voulais faire plus qu’aider pour la toilette, l’ali- mentation et ranger des chambres», nous a mentionné celle qui détient un DEP qui lui permet de travailler en tant qu’infirmière auxiliaire. 

EN FAIRE PLUS

Comme lorsqu’elle était préposée aux bénéficiaires, on lui a dit qu’elle pourrait très bien faire plus et qu’elle aurait le profil pour évaluer des patients, une tâche pour laquelle il faut avoir le titre d’infirmière. 

«Les infirmières auxiliaires sont aussi limitées dans leurs tâches», souligne-t-elle. 

Alors, Mme Goujou Kounetze, en plus de son travail à l’hôpital de Terrebonne, est maintenant étudiante au programme de DEC pour les infirmières auxiliaires qui désirent devenir infirmières, au Cégep de Lanaudière, à Joliette. 

Pour elle, la plus grande moti- vation dans ses démarches est de sauver des vies. «Sachant que mes décisions vont aider à la guérison des patients, je me sentirais vrai- ment plus utile», affirme-t-elle. 

«Je sais qu’on a besoin d’infir- mières au Québec, vous pouvez compter sur moi à 100 %», a-t-elle ajouté. 

L’EXAMEN DE L’ORDRE

Si tout se passe bien, Mme Goujou Kounetze fera l’examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec en avril 2023, ce qui la rend quelque peu nerveuse parce qu’elle sait qu’il est réputé pour être difficile. 

«On n’échoue pas l’examen de l’Ordre parce qu’on ne connaît pas les notions. Ça dépend plus de com- ment tu gères ton stress», a-t-elle souligné. 

«Je pense que je vais le réussir parce que je me donne à fond», a-t- elle assuré.

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