Un canular force la fermeture d'une école secondaire à Sherbrooke
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L'appel à la bombe qui a forcé la fermeture de l'école secondaire du Triolet à Sherbrooke vendredi matin était finalement un canular.
La fouille des pavillons de l'établissement amène à conclure que la menace n'était aucunement fondée.
Le Service de police de Sherbrooke (SPS) a reçu un peu avant 7h vendredi matin un appel à sa centrale 9-1-1. L'appelant mentionnait qu'une bombe se trouvait à l'intérieur d'un des bâtiments.
Une vingtaine de policiers ont rapidement été déployés sur place afin de sécuriser les lieux et de procéder à des fouilles.
Comme l'école offre de nombreux programmes Sport-études, une centaine de jeunes étaient déjà sur place pour des entraînements. On leur a donc demandé d'évacuer les gymnases.
Pour éviter que les élèves et les membres du personnel ne soient obligés d'attendre des heures au froid à l'extérieur mais aussi pour assurer la sécurité de tous, le service de police, de concert avec la direction d'école, a décidé de décréter la levée des cours pour toute la journée.
- Écoutez la chronique faits divers de Maxime Deland, journaliste à l’Agence QMI au micro de Benoit Dutrizac sur QUB radio :
L'enquête se poursuit et les auteurs de cette fausse alerte s'exposent à de sérieuses accusations comme celles «d'avoir proféré des menaces» et «méfait public».
Aucun événement ou incident particulier n'est survenu récemment à l'école permettant d'expliquer pourquoi une ou des personnes auraient pu vouloir poser un pareil geste.