Amira Elghawaby, l'amie de Trudeau...
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La militante vient d’être choisie par Justin Trudeau comme représentante spéciale du Canada dans la lutte contre l’islamophobie.
Mme Elghawaby sera « porte-parole, conseillère, experte et représentante dans les efforts du gouvernement fédéral pour lutter contre l’islamophobie, le racisme systémique, la discrimination raciale et l’intolérance religieuse », indique le communiqué émis par le bureau du premier ministre.
C’est le ministre de la Diversité et de l’Inclusion, Ahmed Hussen, qui l’a annoncé jeudi.
Notons d’abord le vocabulaire choisi par le rédacteur du bureau du premier ministre. Des mots et formules tels que « islamophobie » ou « racisme systémique » correspondent exactement aux épithètes qu’on applique aux Québécois francophones dans les médias anglophones du Canada et chez nombre d’anglophones du Québec qui se revendiquent comme une minorité victimisée vivant à l’ouest de la rue Guy, à Montréal.
Almira Elghawaby est une islamiste qui porte le hijab strict, un voile qui couvre le cou. C’est dire que Justin Trudeau avait la possibilité de choisir une musulmane plus modérée, car il ne pouvait ignorer les déclarations et autres écrits incendiaires de celle sur qui il vient de jeter son dévolu.
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Anti-Québec
Selon La Presse, en 2021, madame la porte-parole du Canada a écrit sur Twitter « Je vais vomir », en réaction à une opinion émise par Joseph Heath, professeur de philosophie de l’Université de Toronto. Le professeur aurait eu le tort d’écrire que les Canadiens français avaient été le plus grand groupe au pays à avoir subi le colonialisme britannique. L’historien Frédéric Bastien avait alors déposé une plainte auprès de l’employeur de Mme Elghawaby, la Fédération canadienne des relations raciales, car la militante pratique un combat incessant dans plusieurs sphères d’activités.
Celle qui regrette aujourd’hui ses propos, prétendant qu’il s’agissait d’une forme de cri du cœur, avoue que ses émotions parfois la trahissent.
Mais regrette-t-elle d’avoir accusé le premier ministre Legault de nier l’existence de l’islamophobie ?
Il est troublant que dans le communiqué diffusé par le bureau du premier ministre Trudeau, l’on décline tous les cas d’islamophobie, de racisme et d’intolérance religieuse au Canada et que l’on demeure muet sur l’anti-sémitisme.
Or ce ne sont pas des incidents de nature islamophobe ou raciste qui dominent chaque année au Canada, mais bien des gestes et propos antisémites.
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Collaboration étrange
Mme Elghawaby a bien cosigné avec Bernie Farber, ex-directeur du Congrès juif canadien, dont on se demande comment il a pu en arriver à faire front commun avec une personne qui reste coite sur l’antisémitisme qui sévit au Canada. Madame la porte-parole du Canada, compte tenu de son CV, devrait inquiéter le gouvernement Legault. Cette adversaire des lois québécoises sur la langue et la laïcité est le dernier coup fumant de Justin Trudeau qui, chaque jour, fourbit ses armes contre le Québec, dont il rêve de démanteler les derniers remparts qui en font une société encore distincte.
Le couple Elghawaby-Trudeau pourrait en mener large. Surtout devant cette perte d’énergie des Québécois qui n’arrivent plus à trouver la clé de leur délivrance collective.
Erratum
Excusez-moi d’avoir, dans ma chronique d’hier, écrit que le Québec a vu défiler vingt ministres de l’Éducation en vingt ans. Il s’agissait plutôt de quatorze. Errare humanum est.