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République dominicaine: des vacances dans un complexe touristique sinistré

Des Québécois n’ont pas été prévenus qu’un incendie avait ravagé le site où ils allaient en vacances

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Un couple qui devait séjourner dans un endroit paradisiaque de la République dominicaine a eu la mauvaise surprise d’arriver dans un complexe touristique sinistré, sans jamais avoir été prévenu.

«On n’était pas au courant de rien. On arrive ici et c’est tout brûlé», racontent Véronik Bélanger et Pascal Larouche, contactés par Le Journal dans leur chambre, à l’hôtel Be Live Collection Canoa, à La Romana.

Pascal Larouche et Véronik Bélanger ont vu en arrivant que leur voyage allait être gâché.
Photo fournie par Pascal Larouche
Pascal Larouche et Véronik Bélanger ont vu en arrivant que leur voyage allait être gâché.

«Il n’y a personne sur le site. La majorité des clients ont changé de destination. Il n’y a pas d’animation, pas de festivités, il n’y a rien. Ce n’est pas du tout ce à quoi on s’attendait», disent-ils, complètement découragés.

Après les années de pandémie, les résidents de Sainte-Julie, en Montérégie, ont décidé de mettre le gros prix, 1600 $ par personne, pour se payer des vacances d’une semaine. Or depuis leur arrivée vendredi, le rêve s’est plutôt transformé en cauchemar.

En sortant de l’aéroport, les voyageurs ont commencé à se douter que les choses ne tournaient pas rond.

«Dans le transport pour aller à l’hôtel, le minibus était vide. On était les deux seules personnes dans le bus. Habituellement c’est plein de monde.»

Le toit de cette bâtisse est parti en fumée.
Photo fournie par Pascal Larouche
Le toit de cette bâtisse est parti en fumée.

«Tout est calciné»

C’est une fois au complexe touristique, en se rendant vers le bâtiment classé quatre étoiles qui abrite leur chambre, que le couple a vraiment constaté l’ampleur des dégâts. Ils ont marché au milieu de bâtiments ravagés par les flammes.

«On est partis du lobby de l’hôtel, et la vie était encore belle, et là on passe sur le trottoir et c’est tout brûlé. Je regarde le gars et je lui dis : qu’est-ce qui s’est passé?», explique M. Larouche, qui apprendra à ce moment qu’un incendie a dévasté une partie du site. 

Le bâtiment principal où sont situés les locaux pour le buffet, les spectacles et la clinique médicale est calciné. Tout comme la bâtisse du spa détente.

Un petit endroit a été aménagé temporairement pour que les vacanciers puissent manger, puisqu’il s’agit d’une formule tout inclus.

«Les images de notre chambre d’hôtel, j’ai l’impression que je suis à Kyïv», mentionne Mme Bélanger, précisant qu’elle ne compare pas sa situation avec les citoyens de l’Ukraine, qui vivent l’horreur.

Photo fournie par Pascal Larouche

Démarches et remboursement

Depuis, les Québécois ont multiplié les démarches pour comprendre la situation dans laquelle ils sont plongés. Ils ont parlé avec le transporteur aérien Sunwing, qui leur a expliqué que toutes les informations concernant l’incendie ont été transmises à l’agence de voyages.

Sunwing a même proposé au couple de déménager dans un hôtel de Punta Cana, mais le coût élevé du transport et la perte d’une journée de voyage a freiné les conjoints quadragénaires.

«Ce n’est vraiment pas Sunwing le problème», affirme Pascal Larouche.

Selon lui, la faute revient à l’agence à qui il demande un remboursement ou un crédit pour un futur séjour dans le sud.

«Voyage Bergeron avait le devoir de nous informer de la situation et ils ne l’ont pas fait. Ils auraient dû nous proposer de changer d’endroit ou de modifier le prix [...] [Notre] démarche vise aussi à informer les gens de ne pas venir ici», conclut le couple Bélanger-Larouche.

Le Journal a tenté de contacter Voyages Bergeron, mais sans succès pour l’instant.

Quant à Sunwing, la compagnie attendait des précisions avant de commenter ce cas précis.

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