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Retour sur des propos controversés d'Amira Elghawaby, dont Québec réclame la démission

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La militante pour les droits de la personne Amira Elghawaby, nommée par Justin Trudeau au poste de représentante spéciale pour la lutte contre l’islamophobie a tenu par le passé des propos controversés sur le Québec.

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En 2021, un article d’opinion paru dans le Globe and Mail et écrit par un professeur de philosophie de l’Université de Toronto défendait la thèse selon laquelle les Canadiens français étaient, «le plus grand groupe à avoir été victimisé par le colonialisme britannique, subjugué et incorporé dans la confédération par la force».

Mme Elghawaby avait alors écrit: «Je vais vomir», sur son compte Twitter.

Toujours en 2021, dans un texte paru sur le site de CTV News, Mme Elghawaby a établi un lien entre la loi 21 et l’assassinat de quatre membres d’une famille du Pakistan à London, en Ontario.


En 2019, dans un article d’opinion paru dans le Ottawa Citizen, Amira Elghawaby et le président du Réseau canadien anti-haine, Bernie Farber, de confession juive, déclaraient que «malheureusement, la majorité des Québécois semblent influencés non pas par la primauté du droit, mais par un sentiment antimusulman».

  • Écoutez l'entrevue sur le sujet de Jack Jedwab, président de l’Association d’études canadiennes à l’émission de Richard Martineau via QUB radio :

Les auteurs se basaient sur un sondage de la firme Léger qui trouvait que 88 % des Québécois ayant une perception négative de l’islam étaient défenseurs de la Loi sur la laïcité de l’État.


En 2013, à l’époque de la Charte des valeurs proposée par le Parti québécois de Pauline Marois, Mme Elghawaby avait dans un texte du Toronto Star cité le philosophe canadien John Ralston Saul, qui expliquait que les «civilisations bourgeoises» des «sociétés occidentales» ont «progressivement glissé vers les peurs paranoïaques du XXe siècle». «Peur de quoi? La peur de la perte de la pureté – du sang pur, de la race pure, des traits et des valeurs et des liens nationaux purs», disait-il.

À la suite de cette citation, Mme Elghawaby affirmait que l’écrivain pouvait «aussi bien écrire au sujet du Québec d’aujourd’hui».

-Avec la collaboration de Gabriel Côté, Agence QMI