5 services que la SAAQ ne pourra offrir d’ici le 20 février
Plusieurs services fonctionnent au ralenti, ou pas du tout, en raison d’une refonte du site web de la société
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Depuis le 26 janvier dernier et jusqu’au 20 février prochain, les services en ligne de la Société de l'assurance automobile du Québec font peau neuve. Voici cinq services qui ne seront pas offerts par la SAAQ durant cette période.
1. REMPLACER UNE PLAQUE D’IMMATRICULATION
Depuis le 26 janvier dernier, on ne peut plus faire remplacer une plaque d’immatriculation endommagée ou dont la pellicule réfléchissante se décolle. On pourra à nouveau le faire le 20 février prochain, tant en ligne qu’en succursale, indique Gino Desrosiers, porte-parole de la SAAQ.
2. IMMATRICULER UN VÉHICULE
Entre le 26 janvier et le 19 février inclusivement, aucun véhicule ne pourra être immatriculé en centre de services, ce qui veut dire que les particuliers ne pourront pas se vendre des véhicules entre eux. Les acheteurs pourront cependant continuer de se procurer une voiture chez les concessionnaires.
3. CERTIFICAT D’EXEMPTION DE PNEUS D’HIVER
Les snowbirds qui ont besoin d’un certificat d’exemption de pneus d’hiver pour aller en Floride devront aussi patienter au 20 février. La SAAQ a par ailleurs confirmé au Journal aujourd'hui qu’il sera bientôt possible de l’obtenir dans un centre, mais que le service en ligne ne sera pas disponible maintenant.
4. FIN DE SAISIE DE VÉHICULE
Les automobilistes qui veulent aviser la fin de saisie de leur véhicule devront attendre au 20 février prochain. « Dans des cas d’exception, si on a un ordre de la cour, on pourra le faire », a expliqué le porte-parole de la SAAQ Gino Desrosiers.
5. REMISAGE DE VÉHICULE
Il ne sera plus possible de remiser son véhicule pour éviter de payer ses immatriculations durant cette période. « Par exemple, ceux qui mettent leur moto ou leur décapotable à l’abri l’hiver seront touchés », souligne la SAAQ.
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Pris dans le chantier numérique de la SAAQ
Des chauffeurs de taxi craignent de devoir payer le prix du virage numérique accéléré de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), qui les privera d’une bonne partie des services durant un mois.
« Il y a des gens qui ont perdu des plaques sur la route et qui ne peuvent pas [les] renouveler. Mais qu’est-ce qu’on va faire ? », s’interroge Joseph Hérard Exilus, chauffeur de taxi, croisé à un bureau de la SAAQ de la Rive-Sud de Montréal, aujourd'hui.
« Je me demande ce qu’on va faire pendant un mois. Pourquoi on ne trouve pas d’autres moyens pour arranger les choses ? », se demande-t-il à voix haute.
Depuis le 26 janvier dernier et jusqu’au 20 février prochain, les services en ligne de la SAAQ font peau neuve.
Résultat, une bonne partie des services iront au ralenti ou seront carrément mis sur pause jusqu’au 20 février, ce qui crée une onde de choc chez les chauffeurs de taxi.
« Quand les plaques ne sont pas renouvelées, c’est une contravention automatique de 2000 dollars à 3000 dollars. Est-ce qu’on va garer la voiture pendant un mois ? Et les dépenses à faire, qui va les couvrir ? », se demande Joseph Hérard Exilus.
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L’industrie du taxi inquiète
Aujourd'hui, Max-Louis Rosalbert, président du Regroupement des propriétaires de taxi de Montréal (RPTM), ne cachait pas son inconfort.
« Ça va créer des problèmes à une bonne partie de l’industrie », a-t-il lancé.
D’après lui, le fait de ne plus pouvoir aller aux bureaux de la SAAQ pour effectuer les paiements risque de donner des maux de tête à ceux qui ont l’habitude de les fréquenter.
« Quand bien même on a le paiement en ligne, on a des chauffeurs qui ne sont pas trop à l’aise avec cela », a-t-il déploré.
Lettre et webinaire
Interrogé par Le Journal, le porte-parole de la SAAQ, Gino Desrosiers, a dit qu’une lettre avait été envoyée à chaque chauffeur pour les informer de la période de transition pour qu’ils fassent leurs transactions avant.
« Nous avons organisé un webinaire pour le monde du taxi afin d’informer de la modernisation informatique et de la période de transition et pour répondre aux questions », a-t-il conclu.