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Madame Elghawaby, victime du racisme des Québécois!

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Il s’est écrit beaucoup de choses sur ce qu’il est convenu d’appeler «l’affaire Elghawaby».

Mais la palme du texte le plus sidérant va à Émilie Nicholas, du Devoir.

UNE «FEMME RACISÉE»

Voici ce que Mme Nicholas a écrit sur son compte Twitter.

«Amira Elghawaby. Bochra Manaï. Tamara Thermitus. Même Michaëlle Jean.

Un moment donné, il faudrait qu’on me fasse une liste des femmes racisées nommées dans des postes publics d’envergure à qui on n’a pas tout de suite cherché à faire la peau.»

Vous avez bien lu.

Selon la chroniqueuse du Devoir, si autant de gens (dont Pablo Rodriguez) ont critiqué Amira Elghawaby, ce n’est pas parce que les propos que la représentante à la lutte contre l’islamophobie du gouvernement fédéral a tenus sur les Québécois sont hautement critiquables, non.

C’est parce qu’elle est une femme racisée.

En fait, Mme Elghawaby n’avait même pas encore ouvert la bouche qu’on était prêt à la lyncher.

Que voulez-vous, on est comme ça, au Québec!

On ne juge pas les gens à ce qu’ils disent ou à ce qu’ils font, non, on les juge à la couleur de leur peau!

Si on a critiqué Michaële Jean, ce n’est pas parce que l’ex-gouverneure générale du Canada et ex-secrétaire générale de la Francophonie dilapidait l’argent public et se comportait comme une princesse, non.

C’est parce qu’elle est une femme noire!

Si on a critiqué Bochra Manaï, ce n’est pas parce que la commissaire de la lutte contre le racisme et les discriminations systémiques de la Ville de Montréal a affirmé que le Québec était devenu «un exemple pour les suprémacistes du monde entier», non.

C’est parce qu’elle est une femme arabe!

Si on a critiqué Tamara Thermitus, ce n’est pas parce que l’ex-présidente de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse a été accusée par plusieurs de ses employés d’avoir instauré un climat de travail toxique, non.

C’est parce qu’elle est une femme noire!

Bref, les seules choses qui comptent, pour les Québécois, ce sont le sexe et la race des gens.

Tu es un homme blanc?

Tout ce que tu dis est fantastique!

Car on ne critique jamais les hommes blancs au Québec, nooooon, JA-MAIS!

Mais tu es une femme racisée?

Oh la la, on va avoir ta peau!

Quoi que tu dises, quoi que tu fasses!

Parce qu’au Québec, nous sommes méchants, méchants, méchants!

UN MONDE DE VICTIMES

C’est comme ça qu’Émilie Nicholas perçoit les Québécois.

Une bande de racistes misogynes.

Rappelons que cette dame écrit dans Le Devoir.

Quotidien fondé par Henri Bourassa en 1910 pour défendre les droits des francophones.

C’est ça qui arrive quand on tombe tête première dans l’idéologie racialiste. On voit de la race partout.

En fait, on ne voit que ça : la race, la race, la race.

Pour les gens comme Émilie Nicholas, le monde est séparé en deux: il y a les victimes et les bourreaux.

Les victimes ont la peau basanée.

Et les bourreaux ont la peau blanche.

Il y a un mot pour décrire cette façon de percevoir le monde: racisme.

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