Transports collectifs: Québec incité à augmenter l’offre d’au moins 5% par an
Des organismes militant en faveur du transport collectif font pression sur Québec pour adopter un nouveau plan de financement et augmenter l’offre de service d’au moins 5% par année.
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«La situation est grave, et nous nous inquiétons du flou qui entoure le financement des réseaux de transport depuis des mois. Quelqu’un doit tenir le gouvernail», a soutenu Florence Junca-Adenot, professeure au département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM.
La coalition Alliance TRANSIT a fait part vendredi de quatre engagements qu’elle souhaite voir respecter par le gouvernement Legault.
Ces demandes sont formulées à quelques jours d’un discours de la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, devant les acteurs du milieu.
Les organismes veulent surtout éviter toute nouvelle coupure de services.
«C’est LE signal qu’il nous faut à court terme», a déclaré Sarah Doyon, directrice générale de Trajectoire Québec.
Elle réitère ainsi son message tenu il y a plus d’une semaine lors des «funérailles» symboliques du service d’autobus aux 10 minutes dans la métropole. La Société de transport de Montréal (STM) y avait mis un terme en janvier.
Les membres de la coalition demandent aussi à la ministre de s’engager à augmenter de 5% par année l’offre de transport en commun.
«Le nouveau plan d’action de la Politique de mobilité durable du Québec devra nous permettre de renouer avec l’ambition en matière de transport collectif. Avant la pandémie, nous battions des records d’achalandage», a rappelé Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville.
Les acteurs de l’industrie du transport espèrent que le gouvernement provincial conviendra d’une entente de cinq ans afin d’offrir de la prévisibilité aux municipalités. Il s’agit d’un engagement pris en mai dernier par l’ex-ministre des Transports, François Bonnardel.
La Coalition aimerait également que le MTQ donne suite au chantier sur le financement de la mobilité.
