Un alléchant placement boursier
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Si vous désirez investir en Bourse sans prendre le moindre risque, l’un des meilleurs produits dans cette catégorie d’investissement, c’est l’obligation boursière d’Épargne Placements Québec (EPQ), laquelle institution québécoise relève du ministère des Finances d’Eric Girard.
Basées sur la performance de l’Indice Québec 30 (IQ 30), qui regroupe les 30 grandes entreprises inscrites à la Bourse de Toronto dont le siège social est au Québec, ces « Obligations boursières » sont offertes en deux termes, 5 ans et 10 ans.
D’entrée de jeu, il faut savoir que le capital investi dans ces « Obligations boursières » est garanti et totalement récupérable à la fin des termes, et ce, peu importe si l’indice boursier de référence, rendu à l’échéance des termes, devait afficher une baisse par rapport à la date d’entrée en vigueur des émissions.
- Écoutez l'édito économique de Michel Girard diffusé chaque jour en direct 7 h 35 à QUB radio :
Rendement maximum majoré
Épargne Placements Québec a décidé d’augmenter de façon importante le rendement maximal que chacun des deux termes peut atteindre avec les nouvelles « Obligations boursières » qui sont présentement en vente jusqu’au 15 mars prochain.
Le terme de 5 ans pourrait rapporter à ses détenteurs jusqu’à un rendement maximum de 100 %. Cela équivaut à un potentiel rendement annualisé de 15 %.
Les émissions du terme de 5 ans, qui ont été effectuées au cours de la période allant de juin 2021 à décembre 2022, sont, pour leur part, plafonnées à un rendement maximum de 40 % (7 % annualisé). Avant juin 2021, le rendement du terme de 5 ans était plafonné à hauteur de 60 % (9,86 % annualisé).
Concernant maintenant le terme de 10 ans des « Obligations boursières », Épargne Placements Québec a relevé le plafond du rendement maximal à 400 %, cela représentant un rendement annualisé potentiel de quelque 17 %.
Les émissions du terme de 10 ans, qui ont été mises sur le marché de juin 2021 à décembre 2022, offrent un rendement maximal potentiel de seulement 100 % (7,18 % annualisé).
Avant juin 2021, le rendement potentiel du terme de 10 ans était illimité, donc sans aucun rendement plafonné.
Fait important à noter : la plupart des produits financiers similaires aux « Obligations boursières » qui sont offerts par les institutions bancaires, comme l’épargne indicielle ou les CPG dont le rendement est basé sur des indices boursiers, sont nettement moins généreux au niveau du rendement maximum potentiel.
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Rendement historique
Les « Obligations boursières » ont été lancées au début de l’année 2001. Depuis, Épargne Placements a effectué 123 émissions. De ce nombre, 83 sont échues et 40 restent toujours actives.
Sur les 83 émissions échues jusqu’à présent, aucune n’a bouclé son terme de 5 ans ou de 10 ans dans le rouge. Elles ont toutes affiché des gains.
Du côté de la quarantaine d’émissions toujours actives, 38 affichent jusqu’à aujourd’hui un rendement positif. Et les deux émissions qui sont dans le rouge, soit celle du 17 septembre 2021 et celle de mars 2022, accusent seulement un léger recul, pour le moment.
La plus récente émission d’« Obligations boursières » de 10 ans qui est arrivée à échéance, soit celle lancée le 20 décembre 2012, a rapporté à ses détenteurs un rendement total de quelque 142 %, soit un rendement annualisé de 9,26 %.
Pendant cette même période ou presque (soit la période 10 ans se terminant le 31 décembre 2022), le baromètre de la Bourse de Toronto, le S&P/TSX, rapportait un rendement annualisé de 7,7 %, tout en incluant les dividendes.
Concernant la plus récente émission de 5 ans arrivée à échéance, soit celle du 19 décembre 2017, le rendement fut nettement moins époustouflant. Son rendement total a dépassé à peine la barre des 24 % sur 5 ans, pour un rendement annualisé de 4,47 %.
Cette modeste performance est attribuable à la correction boursière qui a sévi en 2022.
Cela dit, lors de la même période de 5 ans terminée le 31 décembre dernier, le S&P/TSX de Toronto a affiché pour sa part un rendement annualisé de 6,8 %. Cette fois, les dividendes ont joué nettement en faveur de l’indice torontois.
Il est important de rappeler ici que le rendement des « Obligations boursières » est strictement basé sur la performance de l’indice IQ-30. Les détenteurs de ces « Obligations boursières » n’ont pas accès aux dividendes versés par les entreprises composant l’indice québécois.
Au nombre des sociétés composant l’Indice Québec 30, on retrouve notamment BCE, le CN, CGI, Couche-Tard, Power Corp, la Banque Royale, la Banque de Montréal, Bombardier, Québecor, CAE, Dollarama, IA Société financière, la Banque Laurentienne, BRP, Air Canada, Boralex, Saputo, Metro, etc.