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Le président Joe Biden appelle à l’unité et vante son bilan

Dans son discours sur l’état de l’Union, il a réclamé la coopération des républicains

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Le président américain Joe Biden, en pleine dégringolade dans les sondages, a appelé à l’unité nationale dans son discours devant le Congrès, tout en se targuant de son bilan pour les deux premières années de son mandat.

« J’ai promis que j’allais être un président pour tous les Américains. Terminons le travail », a lancé le président des États-Unis Joe Biden.

Le démocrate de 80 ans a une nouvelle fois tenté, dans son discours sur l’état de l’Union, de calmer l’atmosphère politique tendue qui ronge le pays depuis des années.

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Dans son allocution, Biden a imploré les élus républicains de coopérer avec les démocrates.

  • Écoutez l'édito de Loïc Tassé à l'émission de Benoit Dutrizac diffusée chaque jour en direct 12 h 30 via QUB radio : 

« Le conflit pour le conflit ne mène à rien », a-t-il martelé.

La républicaine Marjorie Taylor Greene brandissait son pouce vers le bas en guise de désapprobation.
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La républicaine Marjorie Taylor Greene brandissait son pouce vers le bas en guise de désapprobation.

« Cela a toujours été ma vision du pays : restaurer l’âme de la nation, reconstruire l’épine dorsale de l’Amérique : la classe moyenne, pour unir le pays. Nous avons été envoyés ici pour terminer le travail », a ajouté Biden.

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Réussites

Le président américain n’a pas hésité à rappeler ses nombreuses réussites depuis son entrée en poste, il y a deux ans.

Biden s’est targué d’avoir signé pas moins de 300 nouvelles lois bipartisanes.

« Notre fierté est de retour », a-t-il insisté plus tard.

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Du côté de l’économie, le démocrate a défendu son travail pour protéger les Américains contre la hausse des prix dans plusieurs domaines.

« L’inflation est en baisse depuis six mois, pendant que la paie nette [des Américains] a augmenté », a-t-il souligné.

Mais le président américain était surtout attendu sur la Chine : l’affaire du ballon chinois abattu samedi après avoir survolé le territoire américain pendant plusieurs jours lui vaut des reproches de faiblesse à droite.

L’Amérique « agira » si Pékin « menace sa souveraineté », a-t-il prévenu.

Ce discours survient alors qu’il fait face à très peu de soutien dans les plus récents sondages.

Un coup de sonde rapporte que plus de 60 % des Américains considèrent que Biden a accompli très peu ou même rien depuis le début de son mandat.

  • Écoutez l'édito de Guillaume Lavoie diffusé chaque jour en direct 13 h 43 via QUB radio : 

Il est également avancé qu’environ sept citoyens sur dix n’ont pas confiance en l’octogénaire pour prendre les bonnes décisions pour le futur du pays.

En deux temps

C’était ainsi le moment de faire preuve de force pour Biden. 

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En deux temps

C’était ainsi le moment de faire preuve de force pour Biden. 

Or, « sur la forme, le discours, il paraissait un peu faible parce qu’il n’était pas vraiment en confiance », analyse Valérie Beaudoin, chercheuse associée à l’Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand.

Elle pointe cependant qu’il a été en mesure de se présenter comme un président « centriste », pouvant ainsi joindre tant les républicains que les démocrates.

Biden songe toujours à une candidature aux élections de 2024. L’ex-président Donald Trump a déjà annoncé qu’il sera de la course.

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