Des millions balancés au hasard pour la requalification dénonce le PLQ

L’incapacité du gouvernement à communiquer les retombées de ses programmes de requalification de la main-d’œuvre fait bondir l’opposition officielle qui estime qu’en l’absence de mesure d’efficacité, les millions dépensés ressemblent quelque peu «à du vent».

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«L’impression que ça nous donne c’est qu’on fait différentes annonces pour donner l’impression qu’on agit, mais sans résultat concret», dénonce Madwa-Nika Cadet, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’emploi et de travail.

Préoccupant, inacceptable, incongru : la députée libérale de Bourassa-Sauvé n’a pas mâché ses mots pour qualifier l’affaire révélée par Le Journal hier.

Rappelons que plusieurs diplômés du Programme pour la requalification et l’accompagnement en technologies de l’information et des communications (PRATIC) affirment ne pas trouver d’emploi plusieurs mois après leur diplomation.  

Le gouvernement a investi près de 250 millions $ pour former quelque 8000 Québécois depuis 2021 en vue d’intégrer rapidement des domaines d’activité estimés en forte demande. 

Deuxième cas du genre

Mme Cadet peste d’autant plus qu’il s’agit du 2e cas en moins de six mois.

En septembre dernier, Le Journal interrogeait le ministère responsable des programmes de requalification – relevant alors de Jean Boulet – sur une autre initiative en la matière : le Programme d’aide à la relance par l’augmentation de la formation (PARAF). 

Les données de mesure d’efficacité manquaient déjà à l’appel.

Depuis la publication hier de notre article, plusieurs participants au programme PRATIC diplômés en design graphique ont contacté Le Journal pour confirmer qu’eux aussi peinaient à trouver un emploi.