Hockey féminin: les Américaines prêtes à rebondir
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Dans le camp des États-Unis, on n’était pas prêt à dire que le momentum est du côté du Canada, même si la bande à Marie-Philip Poulin vient de remporter les trois derniers matchs de la Série de la rivalité.
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La défaite de 5 à 1 encaissée lundi soir au domicile des Lions de Trois-Rivières, club affilié du Canadien dans la ECHL, n’a pas été facile à diriger pour les Américaines. Normalement, les amateurs ont droit à des pointages plus serrés entre les deux puissances du hockey féminin.
«On ne se sent jamais bien quand on perd, a indiqué Hilary Knight. On n’a pas offert notre meilleure performance ce soir [lundi]. Nous avions plusieurs nouvelles joueuses au sein de notre formation. On va certainement faire mieux la prochaine fois.»
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Effacées
Knight, Alex Carpenter et Amanda Kessel, la sœur de Phil Kessel des Golden Knight de Vegas, ont été pratiquement invisibles, étant neutralisées par la forte pression des Canadiennes qui étaient souvent les premières sur la rondelle.
Le seul but des États-Unis a été inscrit presque qu’à mi-chemin du dernier engagement, réduisant l’écart à 2 à 1. Knight a obtenu une aide sur la réussite de Kelly Pannek. L’unique moment de réjouissance des Américaines.
«Un pointage de 5 à 1, ce n’est évidemment pas le résultat souhaité, mais il y a plusieurs aspects que nous pouvons améliorer et nous avons hâte de nous reprendre mercredi [à Laval], a assuré Knight. Nous pouvons par exemple mettre plus de pression sur la porteuse du disque. Disons qu’on ne s’est pas facilité la tâche. À chaque étape de la série, nous avons eu différentes formations. Ce n’est pas excuse, mais on avait toujours de nouveaux visages.»
L’ancienne attaquante des Canadiennes de Montréal domine tout de même avec huit points en six parties depuis le début de cette série. Elle a eu la chance d’évoluer souvent aux côtés de Carpenter et de Pannek.
«Alex est la meilleure joueuse au monde, alors c’est toujours plaisant de jouer avec elle, ainsi qu’avec Kelly. Évidemment, on pourrait avoir une meilleure chimie. Mais ça s’est mieux passé en troisième période, alors on va bâtir sur ça», a soutenu Knight.
Intensité
Les esprits se sont échauffés à quelques reprises au cours de la soirée, notamment en fin de rencontre, les Américains laissant paraître leur frustration.
«Un match Canada-États-Unis, on dirait toujours que c’est un match pour la médaille d’or, peu importe où on joue ou quand, a souligné la gardienne québécoise Ann-Renée Desbiens. C’est jamais amical, c’est très physique, ça devient très intense, surtout en fin de partie. On s’attend toujours à ça personnellement. Je ne sais pas si les fans ici s’en attendaient, mais ils vont le savoir pour la prochaine fois. On a adoré l’atmosphère, les fans étaient bruyants, ils ont fait la vague, c’était vraiment le fun.»