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L’eldorado du chocolat est dans Hochelaga

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Photo Alexandra Diaz La chocolaterie Qantu propose différents formats de tablettes et plusieurs saveurs.

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Selon moi, le monde se divise en deux : les bibittes à sucre d’un côté et les dents salées de l’autre. Je fais partie de la seconde catégorie, sauf quand il s’agit de chocolat. Je cuisine très peu de desserts dans une année, mais j’ai toujours une variété de chocolats dans mon placard et j’échoue lamentablement à n’en manger qu’un seul carré.

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Photo Alexandra Diaz

C’est mon ami Mike qui m’a mise sur la piste de Qantu. Une perle du Pérou se trouvait dans « Hochelag’ » et je l’ignorais complètement ?! J’ai rapidement pris le bottin (c’est-à-dire Instagram), cherché Qantu et téléphoné pour connaître l’heure de la fermeture. Elfi Maldonado, la copropriétaire, m’a répondu d’une voix pimpante « Viens-t’en, on t’attend ! »

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Photo fournie par Qantu

La pureté

Qu’on se le dise, Elfi Maldonado et son mari, Maxime Simard, aussi chocolatier, n’ont pas été primés de médailles d’or et d’argent pour rien. Ils offrent une expérience d’achat à la hauteur de leur merveilleux produit, récompensé en juin 2017 lors du Academy of Chocolate Awards de Londres. D’abord, la chocolaterie est un petit temple qui met à l’honneur les délices Qantu. De minces étagères de bois fixées aux murs présentent toutes les variétés de tablettes de chocolat. Le packaging et le unboxing sont dignes d’une expérience Apple. Les illustrations sur les emballages sont des œuvres en soi. Et l’emballage est une enveloppe qui s’ouvre, se referme et se conserve aisément, si vous avez la volonté d’étirer le plaisir !

Elfi Maldonado et son mari, Maxime Simard.
Photo Alexandra Diaz
Elfi Maldonado et son mari, Maxime Simard.

Passons aux choses sérieuses

Elfi Maldonado et Maxime m’ont fait goûter le Morropon à saveur de cerise et prune, une expérience qui s’apparente à celle d’une dégustation de vin. On découvre un grand cru, puis un autre et un autre. C’est comme si, plutôt que d’acheter du vin à l’épicerie, on se rendait à la SAQ Signature. J’ai déliré d’enthousiasme pour leur chocolat fait de notre érable québécois et de fleur de sel du Pérou. Et j’ai vécu ma première expérience de chocolat noir 100 % cacao. Il n’y en a pas qu’un seul à goûter, mais bien plusieurs.

Maras dans la vallée de Sagrado de Cusco, où le couple achète le sel de ses chocolats érable et fleur de sel.
Photo fournie par Qantu
Maras dans la vallée de Sagrado de Cusco, où le couple achète le sel de ses chocolats érable et fleur de sel.

Un travail de héros

C’est Elfi qui a le nez, le pif. Elle me dit à la blague qu’elle devrait l’assurer. Elle n’a pas tort. C’est elle qui, lors de leurs voyages, déniche les fèves de cacao uniques et fabuleuses. Elle a un flair pour trouver des trésors qui parfois n’existeront jamais qu’en petite quantité, mais elle les importe quand même. Ces tablettes font partie de la collection Première fois : il n’y en aura plus jamais d’autres. Maxime est le minutieux à la patience d’or. La fabrication parfaite vient de lui. Ils ont aussi à cœur de faire du commerce direct et d’acheter sans agent ni intermédiaire. Ils se rendent chaque année rencontrer les producteurs péruviens, qui sont devenus des amis du couple. Comme la transaction se fait sans intermédiaire, ils peuvent bien les payer. Chez Qantu, on a affaire à des chocolats faits de fèves de cacao ancestrales, bio et de commerce équitable. Pour vrai.

Elfi Maldonado en compagnie de deux producteurs à la Villa Virgen, au Pérou.
Photo fournie par Luzmila García
Elfi Maldonado en compagnie de deux producteurs à la Villa Virgen, au Pérou.

La visite de la fabrique

Le punch de cette expérience, c’est que le samedi, on peut visiter la fabrique. Il suffit d’acheter son billet sur le site de Qantu, ce qui offre par la même occasion un rabais sur les chocolats, qui coûtent de 10 $ la tablette à 50 $ (pour le dénommé Le trésor). On y découvre comment le chocolat est fabriqué, de la fève de cacao à la barre de chocolat, et comment deux jeunes voyageurs qui se sont rencontrés il y a une dizaine d’années ont vu leur passion pour le cacao changer leur vie.

Visite d’Alex dans la fabrique Qantu.
Photo fournie par Alexandra Diaz
Visite d’Alex dans la fabrique Qantu.

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