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Accusé de plagiat, l'historien vedette Laurent Turcot veut «clarifier des choses»

Accusé de plagiat, l'historien vedette Laurent Turcot veut «clarifier des choses»
Photo fournie par éditions Hurtubise (Julie Artacho)

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L’historien Laurent Turcot, accusé de plagiat, s’est de nouveau excusé sur les réseaux sociaux pour les «erreurs involontaires» qui se sont glissées dans son livre Sport et loisirs: une histoire des origines à nos jours, publié chez Gallimard en 2016.

Rappelons que Le Journal de Montréal révélait qu’à l’automne 2021, une enquête avait conclu que 13 passages du livre étaient plagiés. En décembre dernier, on apprenait qu’une nouvelle enquête de l’Université du Québec à Trois-Rivières avait été ouverte pour près de 120 autres cas allégués.

«Maintenant que la poussière est tombée, j’aimerais clarifier des choses sur ce qui s’est dit sur moi dernièrement», a-t-il déclaré d’entrée de jeu, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux mardi matin.

L’historien vedette parle «d’erreurs involontaires» qui se sont glissées dans son livre, dans lequel on retrouve 569 références.

M. Turcot a indiqué être en train de travailler avec son éditrice afin de corriger ses erreurs pour une réédition de son livre.

«L’ouvrage de 610 pages contenait 569 références. Il y en avait au départ 1427, et comme c’est souvent le cas dans le monde de l’édition, mon éditeur m’a demandé de les réduire considérablement», a-t-il expliqué, en précisant que Gallimard avait fait le choix de favoriser les références à la fin des divers paragraphes de l’ouvrage.

«Sur les 123 citations qu’on me reproche, 10 sont bien référencées dans le livre [...], six sont des doublons placés deux fois [...], 54 ont la référence exacte tout juste avant ou après la phrase [...], 52 ont la référence du bon auteur, dont trois doublons [...]. Pour 49, les références sont placées plus loin dans le texte, ce qui va être corrigé [...], deux viennent de blogues personnels qui sont des sites sans référence, et un d’un site d’un journal sportif. Il reste deux erreurs, incluant le journal, pour lesquelles je suis désolé», a-t-il détaillé.

«À aucun moment, je n’ai voulu m’approprier le travail des autres», a assuré M. Turcot.

Selon lui, les logiciels antiplagiat sont faits avec l’intelligence artificielle et «ne tiennent pas toujours compte des nuances nécessaires» pour comprendre le type de travail qui est réalisé.

Il a également confié avoir été «blessé profondément» par les accusations de plagiat.

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