Critique de «Frissons VI»: le volet le plus brutal et violent de la saga
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Ghostface est de retour. Et il est en grande forme. Le célèbre tueur masqué revient dans Frissons VI, le meilleur chapitre de la saga depuis l’original.
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Fans de Frissons, soyez rassurés : cette critique ne comporte aucun divulgâcheur quant au sixième chapitre de la saga. Vous pouvez poursuivre votre lecture sans crainte.
On retrouve donc aujourd’hui les survivants du dernier chapitre, désormais installés à New York dans l’espoir d’y amorcer une nouvelle vie. Mais, bien évidemment, Ghostface viendra jouer les trouble-fêtes, cette fois-ci s’offrant en la Grosse Pomme un terrain de jeu infiniment plus grand pour y traquer nos héros.
Nouveau départ
Et ça, ça fait un bien immense. Car en déménageant l’intrigue loin de Woodsboro, on permet à la franchise de s’offrir un nouveau départ en bonne et due forme. Certes, les principaux éléments ayant fait le renom de Frissons demeurent centraux à cette nouvelle intrigue.
Mais on sent transparaître l’identité précise des cinéastes Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett, eux qui ont repris les rênes de la série suite au décès de Wes Craven, en 2015. Ils jettent enfin ici de nouvelles bases, plus anxiogènes, brutales et terrifiantes que celles des chapitres précédents.
Impitoyable
Car Ghostface est ici (encore plus !) impitoyable. Ses scènes de boucherie feront hurler de joie les fans d’hémoglobines, en plus de s’incruster profondément dans notre mémoire. Celles-ci nous incitent d’ailleurs à fermer les yeux sur les quelques failles du scénario, notamment dans son climax.
C’est donc officiel : la saga Frissons a retrouvé ses lettres de noblesse, gracieuseté d’un Ghostface terrifiant, barbare et franchement mémorable. On ressort de ce sixième opus galvanisé et secoué, tout comme on l’était avec le Frissons originel, il y a plus de 25 ans.
Frissons VI ★★★1/2
Un film de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett
Avec Jenna Ortega, Melissa Barrera, Courteney Cox et Dermot Mulroney. À l’affiche