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Les casseurs de 2012 vont-ils s’excuser?

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Comme vous le savez, les manifestants dont « les droits ont été brimés » par la police de Montréal entre 2011 et 2015 ont reçu une compensation de six millions de dollars.

Mais ce n’est pas suffisant, selon eux.

Ils veulent aussi des excuses publiques de la part de la mairesse de Montréal Valérie Plante et du directeur du SPVM Fady Dagher.

Et pas juste sur le site Internet de la Ville, non.

Des excuses en bonnes et dues formes. En personne. Et devant les caméras.

À genoux, tant qu’à faire ?

SACCAGES, MENACES, VANDALISME

Ce qui nous amène à la question quiz de la semaine...

Les commerçants qui ont été victimes de vandalisme ou qui ont dû fermer la porte de leur boutique lors des manifs étudiantes de 2012 recevront-ils une compensation monétaire et des excuses officielles de la part des manifestants ?

Que dire des automobilistes qui roulaient sur l’autoroute Ville-Marie et qui ont reçu des roches sur leur pare-brise, lancées d’en haut par une bande de sauvages ?

Des profs du HEC qui ne pouvaient pas enseigner parce que des vandales avaient lâché des centaines de sauterelles dans leur pavillon ?

Ou des étudiants « carrés verts » de l’UQAM et de l’UDM qui voulaient juste étudier en toute tranquillité et qui ont été harcelés et intimidés par des manifestants masqués qui faisaient irruption dans les classes et saccageaient tout sur leur passage ?

Sans oublier les ministres Line Beauchamp et Jean-Marc Fournier qui se sont fait menacer ?

Vont-ils eux aussi recevoir argent et excuses de la part de Gabriel Nadeau-Dubois, Léo Bureau-Blouin et Martine Desjardins ?

Si c’est bon pour minou, c’est bon pour pitou, non ?

Devrais-je exiger des excuses de la part des dizaines de manifestants qui, après qu’une journaliste de La Presse eut révélé où je demeurais sur Internet, ont entouré ma maison et tenté d’entrer par effraction chez moi, terrorisant mes enfants ?

INSULTES ET PROVOCATIONS

Hier, au micro de Benoit Dutrizac, à QUB radio, le journaliste et photographe de l'Agence QMI Maxime Deland a raconté tout ce qu’il a vu pendant le fameux « printemps érable ».

Des manifestants masqués qui préparaient des cocktails Molotov. Un manifestant masqué qui brisait les miroirs de toutes les automobiles qu’il croisait sur son chemin.

Des manifestants masqués qui lançaient des boules de billard aux policiers et qui foutaient le bordel dans un pavillon de l’UQAM, fracassant des vitres, jetant de la peinture sur les murs, brisant de l’équipement informatique et renversant des pupitres.

« Juste en 2012, à Montréal, il y a eu pas moins de 550 manifestations, et sur ce nombre, il y en a plein qui ont dégénéré, de rappeler Maxime. C’est sûr qu’il y a eu des débordements de la part de la police, personne ne le nie.

« Mais qu’en est-il des débordements de la part des manifestants ? Ces manifestants qui ne cessaient d’insulter et de provoquer les policiers jour après jour après jour pendant des mois ?

« Qui leur criaient ̋ T’es un maudit bandit, une maudite vidange, j’ai baisé ta femme ̋, etc. ? »

Les manifestants ne sont pas tous des sauvages, direz-vous.

Eh bien, les policiers non plus !

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