5 œuvres à découvrir au Festival Art Souterrain
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De ce samedi au 9 avril prochain, les corridors souterrains reliant 5 édifices du centre-ville seront enjolivés par plus de 40 œuvres et projets d’une trentaine d’artistes canadiens et internationaux. Entièrement gratuite, cette 15e édition du Festival Art Souterrain célèbre le thème de la fête. Voici 5 œuvres à ne pas manquer selon Frédéric Loury, fondateur et directeur général du Festival.
«Carnaval Ouro Negro» de Jota Cunha
Un hommage au plus gros «système de son» du carnaval de Bahia, et probablement le plus gros «système de son» sur roues au monde conçu par une artiste brésilienne très connue dans son pays. «Cette œuvre spectaculaire de 20 pieds de long est un symbole culturel et politique présentant diverses cultures, dont noires», explique Frédéric Loury.
«Les amas» d’Annie Baillargeon
Cette série de photos de l’artiste québécoise Annie Baillargeon «nous offre de voir son propre corps numériquement multiplié pour faire écho aux menaces qui pèsent sur le corps des femmes, tout particulièrement dans un contexte de fête et les traumas qui en découlent». Le tout en abordant divers thèmes forts comme le rapport à sa propre image, aux standards de beauté, l’anorexie, la boulimie, l’avortement, les dépendances et la toxicomanie.
After Party de François Prost
«Une série photos très originale de cet artiste français qui a documenté des façades de boîtes de nuit en France et en Belgique, juxtaposée à la série de photos Vom Bleiben des photographes allemands André Giesemann et Daniel Schulz prises dans des clubs de techno vides, les lumières allumées, puis remplis pendant la nuit. Une étude unique de la perception et de la lumière.
Dernière fête de Mehryl Levisse
«Cette installation – incitant les gens à être voyeurs, également une mise en abîme – expose aux regards cinq corps costumés de la tête au pied derrière une vitrine au décor festif surchargé. «Elle évoque les enjeux liés à la reconnaissance des personnes/individualités queers dans notre société et au certain voyeurisme auquel est parfois soumis leur corps de la part des regards extérieurs», explique le directeur.
Encantamento d’Isabel Gouvea
L’artiste brésilienne propose une suite de photos allant au-delà des célébrations entourant le carnaval, évoquant la survivance des traditions yoruba; héritée des nombreux esclaves déportés au Brésil à l’époque du commerce triangulaire. La photographe capture ici la poétique entourant la célébration de la déesse Iemanja dans l’État de Bahia.
- Le Festival Art Souterrain se poursuit jusqu’au 9 avril. Des visites guidées gratuites sont proposées tous les jeudis. Le quartier général accueillant les visiteurs se trouve à la Place Ville Marie.
- Informations, plan du circuit et réservations pour les visites guidées et autres activités: https://www.artsouterrain.com/.