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Au tour d'Oxfam d'être contaminée par les Wokes

Au tour d'Oxfam d'être contaminée par les Wokes
Photo d'archives

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Si je vous dis « Oxfam », qu’est-ce que vous voyez ?

Un enfant d’un pays du tiers-monde qui souffre de la faim, non ?

Eh bien, après la lecture de ma chronique, vous verrez peut-être un petit lapin !

LE « BON PARLER » INCLUSIF

En effet, la branche britannique d’Oxfam (un organisme humanitaire qui lutte contre la faim dans le monde) a distribué à ses employés un manuel de 92 pages de « bon parler » woke, dans lequel on fait la liste des mots qu’il faut bannir et de ceux qu’il faut privilégier, afin d’être plus « inclusifs ».

Comme on pouvait s’y attendre, Oxfam dit à ses employés de ne plus dire « homme » ou « femme », mais « personne ».

De plus, on ne dit plus « femme enceinte », mais « personne attendant un enfant ».

Cela dit, Oxfam dit aussi qu’il ne faut plus dire « LGBT », mais « Lesbiennes, gais, bisexuels et transgenres », car n’utiliser que les quatre lettres de l’acronyme a pour résultat « d’effacer » les individus qui composent la diversité sexuelle.

C’est drôle, non ? Il ne faut pas « effacer » les mots « lesbienne » ou « transgenre », mais le mot « femme », ça, on peut le jeter aux poubelles et le remplacer par « personne »...

Preuve que les voies du wokisme sont impénétrables !

PLUS DE CRISE MIGRATOIRE !

Parmi les autres règles d’Oxfam :

Ne plus parler « d’hygiène féminine », car ça laisse sous-entendre que les menstruations sont sales.

Ne plus parler de « comportements » ni « d’attitudes » (des expressions qui laissent sous-entendre que les gens agissent de telle et telle manière de façon volontaire), mais de « normes sociales ».

Ne plus dire « Les femmes et les enfants d’abord » (une expression qui dépeint les femmes et les enfants comme des êtres vulnérables).

Ne plus dire « gens de couleur » (car le blanc est aussi une couleur).

Ne plus dire « marché noir » (car ça laisse sous-entendre que c’est immoral). Il faut plutôt utiliser l’expression « économie informelle » ou « économie alternative ».

Ne plus parler de « crise migratoire », mais de « phénomène migratoire », c’est moins négatif.

Ne plus dire « activité locale » ou « aller sur le terrain », car c’est géographiquement discriminatoire. « Local » par rapport à quel endroit ? Et « le terrain », c’est méprisant, comme si on parlait d’un territoire qui ne valait pas grand-chose.

PLUS DE JEUNES NI DE VIEUX !

Et attendez, ce n’est pas tout !

Il ne faut pas dire « quartier général », car ça laisse sous-entendre que les autres bureaux d’une entreprise sont moins importants.

Et ça démontre qu’il existe un pouvoir hiérarchique (donc, patriarcal) au sein de l’entreprise !

Il ne faut pas dire « partir en mission », ça fait partie du vocabulaire colonialiste. Comme les missionnaires qui partaient évangéliser les « sauvages ».

Il ne faut pas dire « jeunes » ou « personnes âgées », car ça encourage l’âgisme.

Il ne faut pas dire « pays pauvre », car ça laisse sous-entendre que le pays est « pauvre » par essence. Alors qu’il est pauvre à cause des circonstances.

Il ne faut pas dire « bénéficiaire » ni « charité », car ça signifie un lien de pouvoir, de dépendance...

BONJOUR LES DONS !

Dans l’introduction du manuel d’Oxfam, les auteurs s’excusent d’avoir utilisé l’anglais, une langue « raciste et colonialiste ».

Alors, chers amis, allez-vous continuer d’envoyer de l’argent à Oxfam ?

Pas moi.

De toute façon, « faire la charité aux enfants des pays pauvres », c’est tellement colonialiste, non ?

Une taxe spéciale pour vivre à Montréal ?

Confrontée à un déficit de 200 millions $, la Ville de Montréal envisage de créer de nouvelles taxes afin de regarnir ses coffres.

Parmi les idées considérées : taxer les logements vacants, les déplacements en auto et les stationnements asphaltés, sans oublier l’installation de parcomètres « intelligents » dont le coût augmenterait selon la demande.

Ma proposition ? Taxer chaque citoyen montréalais juste pour être en vie !

Après tout, les cônes, les trous, les chantiers, les fusillades, les commerces placardés, les sans-abri, les rats – faut payer une taxe spéciale pour avoir le privilège de jouir d’un tel spectacle !

Allez, madame Plante, encore un effort !

L’Ontario nous vole un fleuron !

Encore un fleuron québécois qui passe à des mains ontariennes !

Le fameux site pornographique Pornhub, qui a pignon sur rue à Montréal (et qui fait l’objet de plusieurs allégations graves), a été acheté par un fonds d’investissement ontarien !

Et pas n’importe lequel : Ethical Capital Partners, un fonds d’investissement « éthique » qui – comme son nom l’indique – n’investit que dans des entreprises socialement responsables ! 

Mais une question demeure : maintenant que le célèbre site porno appartient à un fonds ontarien, qu’arrivera-t-il à nos talents locaux ?

Une star est née !

Au tour d'Oxfam d'être contaminée par les Wokes
Photo d’archives Agence QMI, Joël Lemay

Après nos ministres qui font des steppettes sur TikTok pour séduire « les jeunes », c’est au tour de François Legault de montrer qu’il est à gogo !

Notre PM a en effet son propre balado intitulé Bonsoir tout le monde !

Le président américain Franklin D. Roosevelt avait son émission de radio hebdomadaire, le président français Valéry Giscard d’Estaing allait souper chez des « Français moyens », monsieur Legault, lui, a son propre talk-show !

On attend avec impatience le quiz de Justin Trudeau, commandité par Huawei.

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