Carnage dans Rosemont: Arthur Galarneau accusé des meurtres non prémédités de ses parents et sa grand-mère
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L’homme de 19 ans arrêté hier après avoir présumément tué tous les membres de sa famille dans un duplex du quartier Rosemont a été accusé de trois meurtres non prémédités au palais de justice de Montréal.
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C’est par voie téléphonique qu’Arthur Galarneau a comparu. Le jeune homme fait face à trois chefs d’accusation de meurtres au deuxième degré. Les victimes sont ses parents Mylène Gingras et Richard Galarneau, tous deux âgés de 53 ans, et sa grand-mère, Francine Gingras-Boucher, 75 ans.
Les motifs derrière ce triple meurtre restent inconnus alors que le suspect n’a pas d’antécédents judiciaires. Les parents de l’accusé étant séparés, on ignore aussi pourquoi la famille se trouvait rassemblée au moment du drame.
L’accusé aurait déjà été suivi pour des problèmes de santé mentale, selon nos informations. Une travailleuse sociale lui rendait d’ailleurs visite régulièrement.
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Des amis témoignent de problèmes
D’après les proches du jeune homme, ces problèmes auraient commencé à se manifester assez tôt.
«Quand on jouait au hockey ensemble, vers 16 ans, il quittait parfois les matchs plus tôt [parce qu’il était en crise]. Il allait jusqu’à se tirer les cheveux... Et je sais que les deux dernières années n’ont pas été faciles pour lui», a raconté son ancien camarade de hockey, Mathis Marchand-Roy.
Un autre de ses amis, Ludovic Lachapelle, a remarqué que son ami s’isolait ces derniers mois, le qualifiant de «plus solitaire».
«Dans la vie, c’est quelqu’un de très calme et de doux, mais son entourage sait qu’il a des problèmes de santé mentale depuis son jeune âge. Il prenait des médicaments. Dernièrement, il allait moins bien», a-t-il confié, même si dans une vidéo publiée par Arthur Galarneau sur Instagram, ce dernier affirmait qu’il commençait à «être heureux».
Arthur Galarneau sera de retour devant le tribunal le 11 avril prochain.