L'urgence de l'Hôpital de Lachine en péril: des manifestants dénoncent la décision du CUSM
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Une manifestation a eu lieu samedi après-midi devant l'Hôpital de Lachine, à Montréal après que le Centre universitaire de santé McGill, qui évoque un défi de main-d’œuvre, a annoncé vouloir fermer les urgences et les soins intensifs, notamment.
Des citoyens, médecins, infirmières et employés de l’hôpital se mobilisent donc pour sauver la vocation communautaire de l’hôpital et revendiquent que ces services hospitaliers demeurent accessibles et publics.
«Ce sont des soins essentiels qui se donnent dans cet hôpital», clame Shiaman Diawara, président du SECUSM. «C’est normal que la population s’inquiète parce qu’on ne sait pas où on s’en va avec la fermeture partielle de l’urgence et pour l’avenir de l’hôpital.»
Le CUSM, pour sa part, soutient que L’Hôpital de Lachine connaît présentement des défis de main-d’œuvre depuis plusieurs années et souhaite, pour ces raisons, réévaluer la mission de l’hôpital.
Il fermera donc le service d’urgence de 22h à 8h, les transports en ambulance seront redirigés vers d’autres hôpitaux.
«Si notre urgence ferme ici, ça va contribuer à augmenter le trafic dans les urgences déjà bondé dans l’ouest de l’ile», explique la mairesse de l’arrondissement Lachine, Maja Vodanović. «On a un projet sur lequel on travaille depuis dix ans et maintenant, on remet en doute l’utilité de l’urgence. On ne comprend pas.»
Les travaux du projet de modernisation de l’Hôpital de Lachine s’élevant à plus de 220 millions de dollars suivront leur cours et auront comme mission d’offrir à la population des soins de haute qualité et avant-gardistes.